Dans une déclaration accordée à Tunisie numérique, le dirigeant du Courant Démocrate Nabil Hajji est revenu sur les propos de Jamel Taher où il dénonce les appels à la dissolution du parti Ennahdha qui auraient été lancés par Hajji. "je n'ai jamais appelé à la dissolution d'un quelconque parti, j'ai seulement revendiqué l'application de la loi", a-t-il expliqué, rappelant que l'article 163 de la loi électorale stipule que Les membres de la liste ayant bénéficié du financement étranger perdent la qualité de membre de l'Assemblée des Représentants du Peuple. Si Kais Saied décide d'appliquer cet article, des élections législatives partielles doivent être organisées car seuls les membres des listes ayant bénéficier de financements illicites sont concernés par la perte de qualité de député, a expliqué Hajji. Il a par ailleurs estimé que compte tenu de la situation, la justice est aujourd'hui en mesure de dissoudre le Mouvement Ennahdha pour avoir financer illégalement sa campagne électorale, ajoutant qu'au lieu de dénoncer ses propos, Jamel Taher aurait mieux fait de condamner les transgressions de la loi commises par son parti, ainsi que son recours au lobbying. Votre navigateur ne prend pas en charge l'élément audio. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
