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La chute de la SNCFT ou comment le syndicalisme voyou a eu raison des entreprises publiques
Publié dans Tunisie Numérique le 02 - 12 - 2021

La décennie noire qui a été marquée par l'emprise des islamistes en Tunisie, les abus des politiques et les ravages du syndicalisme voyou commence a donné leurs « fruits » suite au terrassement de plusieurs entreprises d'Etat assurant les services publiques, l'écroulement du système éducatif, la chute des finances publiques et surtout la perte de vitesse en croissance et investissement, seuls leviers garants de la stabilité sociale.
Pour la première fois dans l'histoire de l'entreprise, les agents de la SNCFT sont en grève depuis hier mercredi 1er décembre 2021 à cause du non-versement des salaires du mois de novembre. Ce jeudi, les trains ne sont pas disponibles.
Le secrétaire général de l'Union Générale Tunisienne du Travail, Noureddine Taboubi, a réagi à la situation à la SNCFT en qualifiant le non-versement des salaires de « dangereux précédent ». Toutefois, le responsable syndical a oublié que cette situation est attendue après des années de protestations, de grèves anarchiques, de chute de productivité, de sabotages et de corruption.
Le non-versement des salaires aux agents de la compagnie veut dire tout simplement que les banques ne peuvent plus la couvrir même à court terme en raison du risque extrêmement intense qu'elle présente pour elles.
Malheureusement, ça sera le sort réservé bientôt à plusieurs autres compagnies et entreprises d'Etat que Noureddine Taboubi a assuré hier que l'UGTT est sur le point de réaliser une étude prescrivant une recette pour leurs sauvetage sans les privatiser.
La réponse à la proposition du responsable syndical n'a pas tardé à venir avec la débâcle à la SNCFT, une des « fleurons » du secteur public tunisien.
Néanmoins, la situation de la SNCFT est très floue il y a une longue période. Et pour cause, depuis cinq ans aucune mise à jour n'a été faite sur les chiffres relatifs à l'activité de l'établissement sur son site officiel.
En 2020, elle a enregistré des pertes cumulées s'élevant à 800 millions de dinars, alors que ses dettes ont dépassé les 365 millions de dinars, selon des déclarations faites début le 6 juillet dernier par l'ex-ministre du Transport et de la Logistique Moez Chakchouk. De plus, les dus de la société auprès des ministères au titre du transport gratuit ont dépassé 62 millions de dinars à fin mars 2021.
La compagnie souffre, également, d'après l'ex-ministre de difficultés structurelles et qui consistent particulièrement, en la vétusté de son parc, son incapacité à acquérir les pièces de rechange nécessaires à la maintenance, la dégradation de la situation des entrepôts de maintenance, le blocage de la réalisation des nouveaux entrepôts, outre le manque de main d'œuvre qualifiée.
La mobilisation des financements nécessaires pour lever les obstacles qui entravent les investissements de la société et impactent négativement, son rendement et ses services, est l'autre point important évoqué par l'ex-ministre qui a également abordé l'impact négatif de la bureaucratie sur la mobilisation des financements extérieurs, ce qui a été, selon lui, derrière le retard accusé dans la réalisation de certains projets à l'instar de celui du réseau ferroviaire rapide.
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