Les professeurs de droit et des sciences juridiques devront se consacrer à professer le droit strictement dans les campus. Pour la bonne santé du pays et de la société, il est enfin de compte bon qu'ils ne quittent pas leurs tours d'ivoire. Car chaque fois qui la quitte, c'est le désastre. Le déchirement. L'on a tous vécu et vu le moment où le Doyen Sadok Bel Aid faisait face au non moins illustre Pr. Yadh Ben Achour au sujet de l'article 57 de l'ancienne Constitution. C'était un certain 14 janvier 2011, au soir. Et, en grands patriotes qu'ils sont, s'affrontaient sur la chaîne Al Jazeera. On se souvient aussi de leurs contributions à à l'élaboration de la petite Constitution, aux déchirements induits là aussi. On se souvient encore de leurs prises de position au lendemain de l'adoption en 2014 de la meilleure Constitution du monde. Aujourd'hui, ils se terrent. Ils cèdent la place à une nouvelle génération de « juristes ». Amin Mahfoudh, professeur de droit, se distingue tout particulièrement dans cette ancienne- nouvelle génération. Il dépasse ses maîtres. Il est carrément dans l'allégeance. Il s'auto-proclame rien de moins jurisconsulte...et un peu le porte-voix du Président. Bientôt, il fera des fatwas au nom du Président. Jawhar Chatty Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!