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Israël bombarde Damas au nom des Druzes : l'impunité continue
Publié dans Tunisie Numérique le 02 - 05 - 2025

Le vendredi 2 mai 2025, l'armée israélienne a bombardé les abords du palais présidentiel à Damas, marquant une nouvelle escalade militaire dans un contexte déjà explosif en Syrie. Cette frappe fait suite aux accusations de « génocide » formulées par des chefs religieux druzes contre le régime du nouveau président syrien Ahmad al-Chareh.
Selon les autorités israéliennes, cette opération visait à envoyer un message clair à Damas : « Nous ne permettrons pas que des forces (syriennes) soient dépêchées au sud de Damas ou menacent de quelque manière que ce soit la communauté druze », ont déclaré Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense Israël Katz dans un communiqué publié en anglais.
Une intervention militaire unilatérale et controversée
Ce bombardement, annoncé sur Telegram par l'armée israélienne, intervient quelques heures seulement après un appel à l'aide du cheikh druze Hikmat al-Hajrin, qui dénonçait une « campagne génocidaire » menée contre sa communauté. Il réclamait alors « une intervention immédiate de forces internationales ». Ce à quoi Israël a répondu, non par voie diplomatique ou via l'ONU, mais par une attaque armée sur la capitale d'un pays souverain.
Cette frappe n'est pas un cas isolé. Mercredi déjà, Israël avait ciblé une zone proche de Damas, justifiant son action comme un « avertissement » contre un groupe extrémiste qui préparait une attaque contre les Druzes de Sahnaya.
Des violences confessionnelles lourdes de conséquences
Les tensions communautaires en Syrie ont franchi un nouveau seuil cette semaine, notamment à Jaramana, Sahnaya et Soueïda, régions à majorité druze. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les affrontements ont fait 102 morts, dont 30 membres des forces de sécurité, 21 combattants druzes, et 11 civils. À Soueïda, 40 combattants druzes, dont 35 tombés dans une embuscade, ont également perdu la vie.
Ces violences ont été déclenchées par la diffusion d'un enregistrement audio jugé blasphématoire, prétendument attribué à un membre de la communauté druze. Le pouvoir syrien a tenté de calmer la situation par des accords locaux et des déclarations rassurantes, affirmant son engagement à protéger toutes les composantes du peuple syrien, y compris les Druzes.
Une communauté internationale toujours passive
Face à cette ingérence militaire flagrante, la communauté internationale continue de faire preuve d'une timidité diplomatique inquiétante. L'ONU s'est contentée d'appeler « toutes les parties à la retenue », et la diplomatie américaine a dénoncé des violences « répréhensibles », sans pour autant condamner l'action israélienne.
Ce silence complice alimente un sentiment d'impunité croissante dont Israël semble bénéficier depuis plusieurs années. En violant de manière répétée la souveraineté de ses voisins sous prétexte de sécurité, le gouvernement sioniste agit sans crainte de sanctions ni de réprobation internationale ferme.
Une stratégie israélienne d'influence régionale ?
Depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre 2024, Israël semble multiplier les gestes d'ouverture envers la communauté druze. Pour l'analyste Michael Horowitz, cette approche vise à se constituer des alliés dans le sud syrien, une zone stratégiquement cruciale en pleine recomposition politique.
Mais derrière cet affichage protecteur envers une minorité, se profile une instrumentalisation politique et militaire, dans un contexte où le pays reste déchiré par plus de treize ans de guerre civile. En prétendant défendre les Druzes, Israël impose de facto son droit à frapper où bon lui semble, sans mandat international ni concertation régionale.
Ainsi, l'attaque israélienne contre Damas, habillée malicieusement du manteau de la protection des minorités, constitue une nouvelle entorse grave au droit international.
Plus inquiétant encore, elle s'inscrit dans une série d'actions unilatérales devant une communauté internationale de plus en plus spectatrice.
Pendant que les civils syriens paient le prix des jeux d'influence régionaux, le silence mondial devient, lui aussi, complice de l'instabilité.
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