Dans ce bras de fer entre les autorités et les fraudeurs du baccalauréat il sera difficile de faire mieux – ou plutôt pire – que ce médecin dont a parlé le ministre de l'Education, Fethi Sellaouti. Il est allé jusqu'à faire une petite opération chirurgicale pour implanter des écouteurs dans les oreilles d'un élève du baccalauréat, histoire de s'assurer qu'il passera entre les mailles du filet. Peine perdue puisque le pot-aux-roses é été découvert et je ne vous dis pas les ennuis qui attendent cet affreux médecin... Réaliste, le ministre a ajouté hier vendredi 10 juin dans la soirée sur une chaine privée qu'il ne sera pas possible d'éliminer complètement le fléau de la triche. Il a reconnu que les fraudeurs auront toujours une petite longueur d'avance vu les technologies de plus en plus sophistiquées qu'ils utilisent. Mais il est possible de suivre leur rythme et de limiter au maximum les dégâts. «C'est un phénomène dangereux qui impacte la crédibilité de nos examens», alerte Fethi Sellaouti... Au sujet des accusations autour des fuites des examens dont font l'objet les employés de son département, le ministre a indiqué qu'il est inadmissible qu'on pointe du doigt des milliers d'employés alors que «ces gens travaillent d'arrache-pied dans les centres pour garantir le bon déroulement des épreuves». «Je ne suis pas d'avis que ces personnes sont corrompues et puis la triche sévit dans tous les pays du monde. Ici en Tunisie nous avons fait des pas en avant pour la surveillance et la sécurisation des examens», a argué Fethi Sellaouti... Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
