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France-Législatives : La bourde du 20h coûtera très cher à Macron
Publié dans Tunisie Numérique le 23 - 06 - 2022

Le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, se démène depuis le 19 juin 2022 pour se sortir du bourbier des législatives, qui lui ont enlevé sa majorité absolue au Parlement et lui imposent des compromis et compromissions avec ceux qu'il snobait il y a peu. Dès l'annonce des résultats tous les autres partis se sont dépêchés de dire haut et fort qu'ils entrent dans une opposition sans concession. Le président français a tenté hier mercredi 22 juin de déminer le terrain du 'tous contre Macron' en s'adressant à ses concitoyens dans le sacro-saint journal de 20h. A en croire les réactions des principaux intéressés les tourments du chef de l'Etat ne font que commencer…
Les opposants sont très remontés contre Macron suite à ses leçons magistrales de vertus démocratiques. C'est "une forme de crachat au visage du peuple français", a asséné le député LFI (la France insoumise) Manuel Bompard ce jeudi 23 juin. "Le peuple français a envoyé un message extrêmement clair au second tour des élections législatives: nous ne sommes pas d'accord avec ce projet" présidentiel. "Le président de la République devrait dire ce qu'il est prêt à changer", ajoute Bompard sur RTL.
Il est vrai qu'un discours martial d'à peine huit minutes, qui met les opposants au pied du mur et les somme presque de lui dégager la route à l'Assemblée nationale, sans aucune critique sur son bilan ou concession sur la politique qu'il compte mener, ce sera un peu court pour amadouer l'extrême droite de Marine Le Pen avec ses 89 députés, les 131 élus de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES) ou encore les 61 des Républicains – la droite.
"Emmanuel Macron veut changer de méthode – on peut y voir un bon signe – mais sans changer une virgule de son projet", commente Jordan Bardella, le président par intérim du Rassemblement national (RN). "Il demande aux oppositions de venir à lui alors que c'est lui qui a été battu dans les urnes dimanche dernier. C'est à lui de dire sur quels axes de son programme il est prêt à reculer ou à renoncer, pour faire un chemin vers les partis d'opposition qui ont été portés à l'Assemblée nationale", a lâché le premier collaborateur de Marine Le Pen sur France Inter.
Si Macron avait encore quelque mince espoir de se coaliser avec Les Républicains (LR) son discours d'hier a tout atomisé. Emmanuel Macron, "c'est non" a rétorqué Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat. Et il y a deux explications à cela : les députés LR "ont été élus pour siéger dans l'opposition". La deuxième : "pour une coalition, il faut une constance et une confiance. Or Emmanuel Macron est l'homme de tous les revirements". Pour LR c'est tout vu : "ce sera le cas par cas" sur chaque sujet au Parlement rapporte HuffPost…
Ce qui a surtout ulcéré les élus de l'opposition c'est "l'ultimatum" de 48 heures fixé par Macron – le temps qu'il fasse une petite virée à Bruxelles – pour "commencer à bâtir cette méthode et configuration nouvelle"."Emmanuel Macron n'a pas fait une proposition, il a posé un ultimatum" aux groupes d'opposition pour se prononcer sur "la mise en oeuvre de son projet présidentiel", déplore Bompard. Même son de cloche chez d'autres dirigeants politiques tel le sénateur socialiste Patrick Kanner et chez beaucoup d'analystes…
La porte-parole du gouvernement est montée au front pour tenter d'éteindre l'incendie. "Il n'y a ni ultimatum ni question de 48h", affirme Olivia Grégoire sur Franceinfo, avant de soumettre sa lecture du discours de Macron : "Ce n'est pas 'J'attends vos copies vendredi soir, oui ou non sur tels axes du projet'. C'est 'Quand je reviendrai, on va commencer à bâtir avec les oppositions pour trouver des voies et moyens.' C'est le début du chemin, ce n'est pas la fin", indique la porte-parole. Le président "ouvre les négociations (…) pour plusieurs jours, voire plusieurs semaines", précise-t-elle…
"Emmanuel Macron ne doute pas que les oppositions auront des remarques, des critiques, des refus par rapport au projet que nous portons. Il est en attente de savoir, quand il reviendra, quelles sont les lignes rouges ou les lignes vertes de l'opposition à l'endroit de ces textes (…). Ensuite, ce sera à nous, la majorité présidentielle de réagir aux propositions, aux refus ou aux messages donnés par les forces politiques. (…) La main est tendue", ajoute-t-elle.
Opération déminage réussie ? L'avenir nous le dira…

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