Le professeur de droit constitutionnel Sghaier Zakraoui a confié aujourd'hui à Tunisie Numérique que le Chef d'Etat Kais Saïed a imposé une nouvelle loi électorale en l'absence de la participation des parties concernée dont les partis politiques et la société civile. Il a indiqué que cette loi aurait due être élaborée suivant une approche collaborative et participative. " Avoir un scrutin uninominal sur 161 circonscriptions électorales et faire baisser le nombre des députés auront des répercussions négatives sur le bon déroulement des activités parlementaires. Le mécanisme de retrait de confiance serait à l'origine d'une grande instabilité au sein de l'ARP" a-t-il expliqué. Notre intervenant a, cependant, évoqué plusieurs points positifs dont le durcissement des conditions de participation aux élections législatives et le contrôle du financement des campagnes. " Pour moi, avec les prérogatives pharaoniques de Kais Saïed, la loi électorale n'a plus d'importance. Il faut s'interroger sur le rôle du Parlement et des partis politiques qui prendront part à ce processus. A quoi sert un Parlement sans prérogatives!?" ajoute Sghaier Zakraoui. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
