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Après ça Abir Moussi ne dînera pas à l'Elysée avec Macron (Vidéo)
Publié dans Tunisie Numérique le 21 - 11 - 2022

Il faut croire que les gages donnés par le président français, Emmanuel Macron, sur les libertés publiques et la démocratie en Tunisie n'ont pas convaincu la cheffe de file du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi. «L'Etat de droit est mort», a-t-elle scandé ce lundi 21 novembre devant le Palais de la justice…
Dans une tenue de circonstance, sa robe d'avocate et en compagnie d'une brochette de confrères, elle a accusé la Justice d'être à la botte du chef de l'Etat, Kaïs Saïed. "Vous justice sous ordre, ce ne sont pas des élections", ont crié copieusement les militants du parti, se dressant contre les législatives programmées le 17 décembre prochain et pour lesquelles l'ISIE vient de convoquer la presse. Le PDL n'en démord pas : Ce scrutin reste illégitime et illégal.
Puis dans une mise en scène dont les destouriens ont le secret, ils ont récité une sourate – en l'occurrence la "Fatiha" – «en hommage à une justice morte et enterrée». «Ils persistent à démolir l'Etat. Macron, à la tête d'une République qui a mis en place la démocratie et la séparation des pouvoirs, soutient aujourd'hui que Kaïs Saïed est son ami, celui-là même qui nous accusait d'être des collaborateurs, que la France va aider dans sa démarche et appuyer auprès du FMI", a asséné Abir Moussi.
"Son objectif est de nous livrer aux colonisateurs et de détruire toutes les institutions de l'Etat. Les réformes dont vous nous parlez, il faudra passer sur le corps des Tunisiens pour les lancer sans notre bénédiction. Vous nous avez humiliés devant les nations, nous sommes tous devenus des parias dans notre pays», a lâché la présidente du PDL…
Bon, elle a un peu forcé le trait, le président français a clairement – enfin pour ceux qui veulent entendre – posé le problème de l'état de droit, il l'a même très astucieusement lié à l'aide économique et financière. Et dans les circonstances actuelles et vu la difficulté du terrain – le Premier ministre canadien en sait quelque chose -, c'est tout ce que Macron pouvait faire. L'important pour lui est de maintenir le dialogue avec Tunis et de continuer à exercer très diplomatiquement une pression pour que le pays reste dans les clous de ses engagements constitutionnels et politiques…
Le reste c'est aux Tunisiens d'y veiller, de l'accomplir. Le temps où on parachute la démocratie est révolu. Ça ne marche plus comme ça et d'ailleurs ça n'a jamais marché ; l'Irak, la Syrie, la Libye, l'Egypte, etc., nous le démontrent au quotidien. Il revient aux peuples de forger leur destin, les partenaires étrangers peuvent tout au plus accompagner, donner un coup de pouce…
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