Le dirigeant nahdhaoui, Ali Laârayedh, a accusé Al Watad et les nationalistes arabes de harcèlement contre le mouvement islamiste Ennahdha, et ce dans une déclaration accordée à Diwan FM en marge du colloque économique et politique organisé mercredi 16 mars 2022 par le collectif « Citoyens contre le coup d'Etat ». Commentant l'évolution du mouvement d'opposition contre le président de la République Kaïs Saïed, il a assuré que son parti tendrait la main à tous ceux qui estiment que ce qu'il s'est passé était « une atteinte à la constitution et un coup d'Etat », sauf le Parti destourien libre (PDL) et les membres d'Al Watad (gauche). « Il est cependant difficile de nous voir sur un même front que Abir Moussi. Nous luttons pour la liberté et la démocratie alors qu'elle souhaite un retour à la dictature », a-t-il indiqué notant qu'il n'y a aucune différence, à son sens, entre Abir Moussi, les nationalistes arabes, Al Watad et Kaïs Saïed. Il a laissé entendre, par ailleurs, que les procès intentés par Al Watad contre le parti Ennahdha n'étaient que harcèlement. « Ils ont appuyé Ben Ali contre Ennahdha (…) Ils ne connaissent rien à la démocratie », a-t-il ajouté.