Théoriquement l'arsenal du chef de l'Etat, Kais Saied, pour ferrailler contre les hommes d'affaires et autres affairistes est fin prêt. La présidence de la République a fait savoir ce mercredi 18 janvier, sur sa page Facebook, que Hayet Arbi, rapporteuse de la Commission nationale de réconciliation pénale, a enfin prêté serment. Etant donné que les autres membres de la fameuse commission sont en place depuis le mois dernier, les choses sérieuses vont pouvoir commencer. Les sociétés communautaires, déjà sur les rails et la Commission de réconciliation pénale sont sans doute les deux projets phares du président de la République pour tonifier l'économie du pays. Kais Saied a dernièrement demandé au patron de cette commission de hâter le pas pour tenir la promesse qu'il a faite aux citoyens, en arrachant l'argent volé, spolié, détourné, etc. Cette affaire intéresse au plus haut point les zones de l'intérieur, qui devraient se tailler la part du lion dans ce futur pactole. Encore faut-il que les services de l'Etat mettent la main dessus. Mais c'est aussi une question de crédibilité pour l'occupant du palais de Carthage. Incontestablement s'il réussit son coup, avant la prochaine élection présidentielle, il sera sur une rampe de lancement pour rempiler en 2024. Donc il n'y a pas que les habitants des régions défavorisées qui croisent les doigts, Saied aussi. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
