Le bureau régional de l'UGTT à Sfax a annoncé, ce samedi, les premières actions de protestations qui seront entamées par la centrale syndicale, à partir de la fin de la semaine prochaine. Selon le communiqué du bureau de Sfax, l'UGTT va entamer, en fin de la semaine prochaine ses actions de protestation contre le système. Les actions commenceront par des manifestations et marches de protestations, régionales, qui démarreront, en plus de Sfax, de Kairouan, Kebili et Kasserine, avant la tenue d'une manifestation centrale à Tunis, ayant pour point de départ le siège historique de l'UGTT, qui constituera le point d'orgue de la contre-offensive de Tabboubi avec Saïed. Tabboubi a, donc, choisi, l'affrontement indirect, avec personnes interposées, en donnant aux bureaux régionaux l'initiative de lancer les premières hostilités. On se rappelle bien que cela a été la même stratégie adoptée par Abdessalem Jerad, un certain janvier 2011, et qui a débouché sur la chute du régime de Ben Ali. De cette façon de faire bouger les régions et les secteurs professionnels, Tabboubi veut montrer à Saïed, mai aussi, au monde, que la grogne est générale et qu'elle touche tut le pays et toutes ses composantes. Mais en fait, la guéguerre est tout ce qu'il y a de plus personnel, puisque Tabboubi est en train de défendre son union et aussi, sa personne, des attaques et accusations lancées par les partisans de Saïed qui qualifient l'UGTT de cause à tous les problèmes de la Tunisie. Donc, Tabboubi a choisi de ne pas personnifier le conflit et de montrer que la grogne vient de la base, soit du peuple. Ne dirait-on pas qu'il veut grignoter sur le terrain de Saïed qui se revendique comme étant le porte-parole du peuple ? Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!