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Les USA courent derrière l'Arabie saoudite qui file vers la Chine, l'Iran… : Les temps changent
Publié dans Tunisie Numérique le 07 - 06 - 2023

L'Arabie saoudite qui fait des infidélités aux USA en pactisant avec ses ennemis – l'Iran et la Syrie – et Washington obligé de courir derrière Riyad pour tenter de sauver les meubles… Qui l'eût cru il y a à peine quelques mois. La reconfiguration fulgurante de l'architecture géopolitique mondiale donne le tournis. Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est en Arabie saoudite depuis hier mardi 6 juin pour évoquer trois gros dossiers, tous très épineux…
Mission impossible ?
Blinken a conversé dans la nuit même de son arrivée avec le prince héritier Mohammed Ben Salmane (MBS), à Djeddah. On a appris qu'ils ont mis sur la table les droits de l'Homme et la possibilité de normaliser les relations entre l'Arabie saoudite et Israël. Les deux hommes ont eu une «conversation ouverte et sincère» et Blinken a évoqué les droits humains «d'une manière générale et concernant des problèmes spécifiques», a confié un responsable américain sous le sceau de l'anonymat.
La discussion était orientée sur des points «de convergence (...) tout en reconnaissant là où nous avons des différences (…). Ils ont discuté d'une potentielle normalisation des relations avec Israël et se sont mis d'accord pour poursuivre le dialogue à cet égard», a précisé la même source…
Donc sur ce dossier on en restera, pour le moment, aux exigences fortes de l'Arabie saoudite réitérées en décembre 2021 : La restitution des terres palestiniennes occupées depuis 1967 et un Etat indépendant. Riyad certes ferme les yeux et peut-être même encourage la vague de normalisation entre Israël et ses protégés du Golfe, mais il ne faudra pas trop lui en demander tant que Tel-Aviv ne fera pas des concessions majeures que MBS pourra vendre à la rue arabe comme une victoire historique.
Le conflit au Soudan, que rien ne semble pouvoir stopper, a aussi été abordé. Rappelons que toutes les trêves signées par les deux belligérants et parrainées par les Etats-Unis et l'Arabie saoudite n'ont pas tenu. Visiblement les deux généraux derrière cette guerre intestine commencent à user les nerfs des partenaires du Soudan, même si Blinken s'est dit disposé à continuer à travailler pour la paix si les acteurs sont «sérieux» dans leur engagement à se plier au cessez-le-feu.
Plus généralement Blinken et MBS ont redit leur «engagement envers la stabilité, la sécurité et la prospérité à travers le Moyen-Orient et au-delà», sans oublier le conflit sanglant au Yémen, a indiqué dans un communiqué le porte-parole du département d'Etat.
Comme Biden en juillet 2022, Blinken fera chou blanc
Après Djeddah, le secrétaire d'Etat américain fera route vers Riyad pour prendre part à une réunion des ministres des Affaires étrangères du Conseil de coopération du Golfe. Le 8 juin, au même endroit, il co-présidera avec le chef de la diplomatie saoudienne une réunion de la coalition des nations qui ferraillent encore contre le groupe Etat islamique (Daech), une structure qui a vu le jour en 2014 et compte des dizaines de pays…
Peut-être que sur ce dossier Blinken obtiendra des avancées tangibles car l'ennemi est commun et il est loin d'être complètement neutralisé, mais pour le reste l'émissaire de Joe Biden risque de rentrer bredouille. Pour la normalisation entre Israël et l'Arabie saoudite l'affaire dépend surtout des actes que posera le gouvernement de Benjamin Netanyahu en direction des Palestiniens. Mais tout le monde sait qu'il ne faut pas attendre grand-chose du gouvernement le plus à droite de l'histoire d'Israël.
Quant au dossier sur les droits humains en Arabie saoudite beaucoup de choses ont avancé sur place, notamment les droits des femmes et une petite ouverture sur les moeurs occidentales (les salles de cinéma par exemple), mais MBS ira à son rythme, forcément très lent. Personne ne pourra le bousculer. Quant à la paix au Soudan c'est aussi difficile que d'attraper du poisson avec ses mains…
Le président Joe Biden était venu jusqu'à Djeddah en juillet 2022 pour obtenir des autorités saoudiennes qu'elles augmentent la production de pétrole sur le marché afin de faire baisser les prix et donc tasser l'inflation qui malmène les ménages américains. C'est le contraire qui s'est produit après le départ de Biden. Riyad affiche la couleur : Désormais il n'en fera qu'à sa tête, au gré des ses intérêts, même si pour cela il devra pactiser avec les ennemis de Washington.

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