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Les USA coupent les ailes d'Israël : Biden refuse de suivre Netanyahu dans sa furie meurtrière à Gaza
Publié dans Tunisie Numérique le 16 - 10 - 2023

Il fallait s'y attendre : les USA, aussi puissants soient-ils, ne sont pas omnipotents. Même eux ne peuvent pas tout se permettre, et surtout pas le fait de cautionner ou défendre un massacre à huis clos à Gaza de manière indiscriminée au motif qu'il faut déraciner le Hamas. On sait que l'armée israélienne campe sur sa frontière avec la bande de Gaza, avec près de 300 000 soldats prêts à faire irruption dans l'enclave palestinienne pour y répandre mort et désolation. On sait que Tsahal le fera, mais quand, comment et dans quelles proportions ? On sait que Benjamin Netanyahu aura son lot de sang, même si c'est peut-être la dernière chose qu'il fera après les défaillances sécuritaires et politiques au sommet, mais cette incursion à Gaza n'est pas aussi simple que le Premier ministre et sa coalition de partis extrémistes l'avaient imaginé…
Le premier soutien de Netanyahu sera son premier frein
Le premier obstacle est le premier soutien de Tel-Aviv : Washington. Cela fait une semaine que le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken sillonne la région. Il s'est rendu dans 6 pays arabes et revient ce lundi 16 octobre en Israël pour renégocier avec Netanyahu qui brûle d'envie de rayer Gaza de la carte. Blinken n'a jamais fait autant de kilomètres en si peu de temps. Et s'il mouille autant la chemise c'est justement pour éviter un carnage généralisé qui horrifie la communauté internationale et qui ferait d'Israël un paria, encore plus qu'il ne l'est.
Certes d'après l'ONU un million d'habitants ont quitté leur maisons à Gaza pour fuir vers le Sud, terrorisés par les bruits de botte de Tsahal. Pas plus tard que ce matin l'armée israélienne insistait pour que tout le Nord de l'enclave soit complètement évacué afin que personne ne s'interpose entre Netanyahu et le Hamas. Mais on sait qu'il est impossible matériellement de vider les lieux, à moins d'obliger tout le monde à filer vers le désert où une mort certaine les attend. Dans ce cas autant tenter sa chance en essayant de passer entre les gouttes des tirs croisés.
Ce que Blinken tente de faire c'est d'abord limiter au maximum les pertes parmi les populations civiles à Gaza et ensuite éviter que toute la région s'embrase, au regard des déclarations guerrières du puissant parrain du Hamas et du Hezbollah libanais, l'Iran. Les combattants islamistes palestiniens savent que quoi qu'en dise l'ennemi israélien il n'aura pas les coudées franches pour faire tout ce qu'il veut à Gaza. C'est la raison pour laquelle le leader du Hamas, depuis sa planque dorée au Qatar, martèle que l'enclave palestinienne ne sera pas désertée…
La France, le monde arabe, l'Union africaine… : Israël devra plier
Le président américain Joe Biden tout de suite après le carnage perpétré par le Hamas en Israël brandissait "le droit de répondre et le devoir de riposter". Depuis il l'a redit à moult reprises et a joint l'acte à la parole en envoyant un deuxième porte-avions. Il a réaffirmé hier dimanche, sur CBS, qu'"Israël doit réagir" et "s'en prendre au Hamas". Mais la musique a un peu changé : Biden insiste de plus en plus pour que la riposte de Tel Aviv soit proportionnée et qu'on épargne la vie des civils…
Autre nouveauté et de taille : Occuper Gaza après avoir démoli la logistique du Hamas serait "une grave erreur". Le président américain s'adresse sans doute aux Gazaouis, au monde arabe et à l'Union africaine qui s'inquiètent d'une réédition de la "Nakba" de 1948, quand Israël avait profité de la fuite massive des Palestiniens pour leur fermer la porte, définitivement.
Même son de cloche en France. Après les envolées et éruptions du 8 octobre 2023 le soufflet est un peu retombé et on pèse un peu plus les mots. Il était grand temps. La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a souligné hier dimanche à Tel-Aviv le droit d'Israël de "se défendre face à la monstruosité du Hamas et au danger qu'il représente", toutefois "sa réponse doit être ferme et juste" et "elle sera juste si elle est conforme au droit international"…
Rappelons que le président français Emmanuel Macron avait fait les mêmes précisions lors du discours télévisé de jeudi dernier : "Israël a le droit de se défendre en éliminant les groupes terroristes, dont le Hamas, par des actions ciblées mais en préservant les populations civiles, car c'est là le devoir des démocratie".
Le premier dégât à l'international a été le gel du rapprochement entre Israël et l'Arabie saoudite, un projet pour lequel les Américains ont beaucoup oeuvré. De ce que fera l'armée israélienne à Gaza dépendra l'avenir de ses liens avec Riyad mais aussi avec le Maroc et les autres pays du Golfe. Idem pour l'Union africaine où Tel-Aviv convoite un statut de membre-observateur depuis un paquet d'années, à ajouter aux relations bilatérales avec les pays africains.

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