Le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a tenu une conférence de presse ce mardi matin pour confirmer les détails de la fusillade qui a eu lieu la veille. Il a révélé que le suspect, un homme d'origine tunisienne, résidait illégalement en Belgique. Le suspect de 45 ans avait fait une demande d'asile en novembre 2019, mais cette demande avait été rejetée en octobre 2020. Il semblait avoir échappé aux autorités depuis trois ans, mais il était déjà connu de la police pour divers délits graves, notamment le trafic d'êtres humains, le séjour illégal et des atteintes à la sécurité de l'Etat, bien que non signalé pour radicalisation. Des informations non confirmées transmises par un service de police étranger en juillet 2016 avaient suggéré que l'homme présentait un profil radicalisé et envisageait de rejoindre une zone de conflit pour le djihad. Malgré des condamnations en Tunisie pour des infractions de droit commun, il n'était pas connu pour des activités terroristes en Belgique. Peu après l'attaque, le procureur fédéral belge, Frédéric Van Leeuw, a rapporté que "le suspect a diffusé une vidéo de revendication dans laquelle il déclare avoir tué trois Suédois." De plus, "dans une autre vidéo enregistrée avant l'attaque, le même individu, le visage couvert, déclare qu'il est prêt à se sacrifier pour défendre le Saint Coran, considéré comme une ligne rouge." Il est possible que cette déclaration fasse référence aux incidents de Corans brûlés en Suède ces derniers mois. L'enquête sur cette fusillade a été confiée au parquet fédéral belge, spécialisé dans les affaires de terrorisme. Les forces de l'ordre ont effectué une perquisition cette nuit à Schaerbeek, une commune proche de Bruxelles, où l'homme avait une adresse. Cependant, cette opération n'a pas permis de retrouver le suspect, qui reste actuellement en fuite. La traque du suspect est en cours.
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