Les instituteurs suppléants ont appelé, dans une manifestation qu'ils ont menée ce matin, mercredi 24 avril 2024, devant le siège du ministère de l'Education nationale, à régulariser leurs statuts professionnels, estimant que « leurs contrats sont précaires. » Le porte-parole de la Coordination des instituteurs suppléants, Noureddine Fatnassi, a déclaré dans à la presse : « Notre exigence de cette démarche est de régulariser les statuts professionnels des enseignants suppléants qui sont en attente depuis plus de six ans, malgré l'adoption des revendications par les structures de la fédération Générale de l'enseignement de Base. Il a considéré que les contrats des enseignants suppléants qui les lient au ministère de l'Education sont fragiles et ne donnent pas lieu à une affectation, appelant l'autorité de tutelle à régulariser la situation par affectation directe et à s'asseoir à la table du dialogue pour trouver des solutions et l'accord nécessaire au Journal officiel pour qu'il soit contraignant pour tout le monde, comme il l'a dit. Fatnassi a précisé que le nombre d'enseignants suppléants ne dépasse pas 3.500 qui ont des contrats fragiles avec le ministère de l'Education qui n'excèdent pas 9 mois, avec un salaire net estimé à 800 dinars, bien qu'ils aient préalablement accepté d'être embauchés avec un salaire de 1.250 dinars. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
