Depuis plus de deux ans, la Tunisie est confrontée à un défi majeur avec l'afflux continu de migrants d'Afrique subsaharienne arrivant illégalement via les frontières terrestres libyennes et algériennes. Les causes de cette immigration massive incluent les réseaux de trafic d'êtres humains et le rôle de certaines organisations, notamment en Europe, accusées de faciliter cet afflux pour des motifs inavoués. Le phénomène ne cesse de croître, transformant la Tunisie en une zone de transit majeure. Plus de 30,000 migrants sont désormais présents sur le territoire tunisien, la moitié d'entre eux se trouvant dans la région de Sfax, notamment à El Amra. La situation est exacerbée par la crise économique dans leur pays d'origine, poussant ces populations à la recherche de meilleures opportunités. Face à cette situation critique, les autorités tunisiennes ont mis en œuvre des mesures strictes pour contrer ce phénomène. Un programme spécifique et une stratégie accélérée ont été élaborés pour résoudre la question des migrants irréguliers en Tunisie, notamment en rassemblant les migrants dans des lieux bien aménagés sous surveillance et en les encourageant à retourner volontairement dans leurs pays d'origine. Le plan inclut également des mesures pour lutter contre la traite des êtres humains et éliminer toute présence illégale sur le sol tunisien. Ces efforts sont renforcés par la coopération internationale nécessaire pour combattre efficacement le trafic et assurer la sécurité régionale. Avec l'approche de l'Aïd El-Adha, les autorités tunisiennes s'emploient à mettre en œuvre ces mesures de manière efficace et rapide, confirmant leur détermination à gérer de manière radicale ce dossier sensible. Toutefois, la réussite de ce plan exige un engagement continu et une collaboration internationale pour s'attaquer aux racines profondes de la crise migratoire.
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