Hugo Chavez, le président vénézuélien a affirmé que trop de leaders sud-américains souffrent de cancers pour que ce soit une simple coïncidence. Les cancers qui touchent les chefs des Etats de l'Amérique latine sont-ils le fruit d'un complot américain? C'est la question soulevée par Hugo Chavez, le chef d'Etat vénézuélien. Tout commence mardi 27 décembre 2011 dans le soir, lorsque les Argentins apprennent que Cristina Kirchner, leur présidente, est atteinte d'un cancer de la thyroïde et sera opérée début janvier, avec un diagnostic très optimiste. Son nom s'ajoute à la liste des leaders d'Amérique latine atteints de cette maladie: Fernando Lugo, président du Paraguay, a un cancer du système lymphatique depuis 2010 en phase de rémission. Lula, l'ex-président du Brésil, est pour sa part atteint de ce mal à la gorge, et serait en passe de le vaincre. Celle qui lui a succédé, Dilma Rousseff, a pour sa part gagné ce combat en 2009, face à un cancer lymphatique. «C'est très bizarre» Une série noire ne serait peut être due au hasard, estime Hugo Chavez, qui a lui-même déclaré s'être débarrassé d'un cancer en septembre mais dont il souffrirait toujours. «C'est très bizarre», s'est-il exprimé lors d'un discours prononcé devant des soldats et retransmis à la télévision. D'après le Vénézuélien, le nombre de cancers chez les leaders d'Amérique latine serait «difficilement explicable selon les lois de probabilité», sans préciser ou développer son argument. Et de tourner une fois de plus les yeux vers les Etats-Unis qu'il n'a pas cessé de provoquer depuis des années: «Serait-il étrange qu'ils aient développé une technologie pour inoculer le cancer sans que personne n'en soit au courant?», s'est demandé Chavez.