Les scandales de la société “Poly Implant Prothèse” s'amplifie jour après jour surtout après la mort d'Edwige Ligonèche, première victime décédée à Marseille suite à un cancer causé par le port d'implants mammaires de la marque PIP. Le cap des 2 400 plaintes de porteuses d'implants mammaires de la société Poly Implant Prothèse (PIP) a été franchi dans l'enquête préliminaire pour des fait de “tromperie aggravée” dont devront répondre les principaux cadres de la société. Ouverte au mois de mars 2010, l'enquête a été close le 10 octobre dernier et le procès devant le tribunal correctionnel de Marseille devrait s'ouvrir au mois d'octobre 2012. En Tunisie, on a enregistré 600 cas ayant reçu des prothèses mammaires et d'après le témoignage de Mme Hédia Drissi de Contrôle Sanitaire et Environnemental des Produits ANCSEP, ce produit a été importé depuis l'année 2005 et jusqu'à 2010, date à laquelle l'ANCSEP a pris les mesures nécessaires pour mettre fin à son importation vu les complications qu'il peut provoquer en cas de rupture. En effet, le liquide siliconé que contiennent les prothèses PIP, cause des inflammations locales en cas de rupture des implants. Et comme des cas cancéreux ont été enregistrés en novembre 2011, ce produit a été de nouveau mis à l'index. Par mesures préventives, la ANCSEP a dressé une liste des noms des Tunisiennes ayant reçu des implants mammaires et a conseillé celles qui ont reçu des prothèses PIP d'enlever les implants ou de faire un diagnostic tous les six mois chez un médecin spécialiste. Afin de mener à bien ce dépistage, l'ANCSEP a mis en place un numéro spécial: 71 901 283. Cette permanence vise à rapprocher les personnes concernées des autorités sanitaires.