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France : Macron signe un "miracle" sous la 5e République, l'extrême droite votera avec la gauche pour abattre le gouvernement
Publié dans Tunisie Numérique le 27 - 11 - 2024

"L'ennemi de mon ennemi est mon ami", a-t-on coutume de dire. La gauche et l'extrême droite sont des ennemis, historiquement ils n'ont fricoté qu'à de très rares occasions. Mais là en l'occurrence ils ont un ennemi commun, qui dans les circonstances actuelles est peut-être encore plus grand que ce qui oppose la gauche de François Mitterrand et l'extrême droite de la famille Le Pen : le président Emmanuel Macron et le Premier ministre qu'il s'est choisi, le choix de la déraison, à contre-courant des derniers résultats électoraux. Ses adversaires ont décidé d'unir leurs forces pour lui faire payer cette forfaiture, ses petites et grandes trahisons.
C'est factice, ça sent la mauvaise fois mais ça passera
La patronne du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, a annoncé la couleur dès sa sortie de Matignon, confirmant ce que tout le monde savait depuis le début : Michel Barnier ne fera pas long feu, son CDD pourrait même être le plus bref de l'histoire de la 5e République. C'est l'ex-Premier ministre Gabriel Attal qui sera content, lui qui détient le record infamant de 8 mois à Matignon. Et qui a annoncé la sentence ? Le député Jean-Philippe Tanguy, le Monsieur Finances du RN, qui accompagnait Mme Le Pen chez Barnier…
"Nous voterons la motion de censure avec le Nouveau front populaire (NFP)", a asséné l'élu lors d'une conférence de presse ce mercredi 27 novembre au matin. Le motif : Barnier n'aurait "pas tendu la main" à Marine Le Pen ces derniers jours. La messe est donc dite. Bon, l'argumentaire est un peu surfait, factice et il exhale la mauvaise foi, les soubassements de la rebuffade de l'extrême droite sont plus politiques que les théories sur le Projet de la Loi de Finances 2025, mais la chose importe peu, l'essentiel est ailleurs.
La dernière carte abattue par le Premier ministre a fait Pschitt, hier mardi 26 novembre sur TF1 il a agité la "tempête" et même le chaos généralisé si son gouvernement chute, Tanguy lui a apporté la réplique, après Marine Le Pen. L'épouvantail de Matignon n'a pas opéré, l'opposition veut la tête de Barnier voire celle du chef de l'Etat. Et sur le papier on ne voit pas comment la maison pourrait résister longtemps aux tempêtes parlementaires en vue…
Tout pourrait s'effondrer dès la semaine prochaine
L'édifice pourrait s'écrouler dès la semaine prochaine, quand le gouvernement dégainera le 49.3 pour faire passer en force le Budget de la Sécurité sociale, la gauche avait promis de déballer une motion de censure et elle le fera. Si les voix du RN s'y ajoutent on peut monter à 320 votes, beaucoup plus que le seuil des 289 requis. Le match serait plié. Restera à gérer la crise politique et institutionnelle. Mais de l'avis des experts la France ne s'effondrera pas, pas plus qu'avec les difficultés ambiantes.
Même la présidente du Parlement, Yaël Braun-Pivet, une Macroniste pur jus, a déclaré qu'il ne faut pas craindre le spectre de l'écroulement généralisé, les fondements étatiques, la gestion économique et financière du pays sont assis sur autre chose que ce que l'exécutif tente de faire croire. Pourtant Barnier y est allé de ses manoeuvres pour sauver sa mise, il a même agité la carotte de la proportionnelle sous le nez du RN, en confiant le dossier au politologue Pascal Perrineau…
Et que dire du coup de pouce pour "pour préserver le pouvoir d'achat", l'occupant de Matignon a fait chou blanc, pour l'extrême droite le compte n'y est pas. Officiellement le RN exige toujours l'annulation de la hausse des taxes sur l'électricité, la désindexation des retraites sur l'inflation ou encore la réduction du remboursement de certains médicaments. Choses que Barnier ne pourra pas lui offrir. Mais même s'il pliait sur toute la ligne ça ne le sauverait pas pour autant.
Retailleau a oublié ceci : "Les promesses n'engagent que ceux qui les croient"
Ce qui a piégé le gouvernement Barnier remonte aux législatives anticipées d'avril 2024, que le camp présidentiel a perdues mais s'est cramponné au pouvoir au prix de pratiques que l'opposition n'a jamais digérées. Cela a commencé avec le Front républicain que Macron a monté avec la gauche pour faire barrage à l'extrême droite. Et dès que le président de la République a eu ce qu'il voulait il a tourné casaque pour filer vers sa droite, pour gouverner avec la droite. Ni la gauche sortie majoritaire du scrutin, ni le RN qui compte le plus de députés.
Comment voulez-vous piloter tout un pays, dans cette conjoncture nationale et internationale tourmentée, avec ces crimes politiques majeurs ? Un des éminents représentants de cette droite avec qui Macron a choisi de gouverner, le très – un peu trop – volontaire ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, a déclaré ceci : "Je ne crois pas à la motion de censure. Pour cela, il faudrait que Madame Le Pen accepte de mêler ses voix à celles de LFI". Il a raison sur le fond, ni la trajectoire ni les engagements ni les idéaux des deux bords ne permettent une telle tambouille…
Mais Retailleau a semble-t-il oublié cette "maxime" signée feux Jacques Chirac et Charles Pasqua : "Les promesses n'engagent que ceux qui les croient". Et d'ailleurs Tanguy a répondu au ministre de l'Intérieur ce mercredi : "Les institutions et la réalité démocratique vous imposent de voter des choses parfois avec vos ennemis politiques. C'est comme ça. Ce qui compte, c'est l'effet". Et Vlan !
Un sondage réalisé par Ipsos pour "La Tribune Dimanche" enfonce le clou : 53% des Français disent Oui à une motion de censure au Parlement pour faire tomber le gouvernement Barnier. Quand on vous disait que la messe est dite. Et même si le gouvernement en réchappe par je ne sais quel miracle la poudre finira par parler très prochainement…

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