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France : Le gouvernement Barnier est mort-né, Bardella l'a enterré…
Publié dans Tunisie Numérique le 18 - 09 - 2024

Personne ne veut de lui… Je parle du Premier ministre que le chef de l'Etat s'est choisi, à la surprise générale, le très expérimenté Michel Barnier. Mais là en l'occurrence ses talents (il a tout de même dompté le très bouillant Boris Johnson lors des négociations sur le Brexit) ne lui servent à rien. Car ce qui bloque Barnier le dépasse, il est prisonnier d'une bataille politique sanglante que le président Emmanuel Macron a lancée et que ses adversaires ont juré de gagner. "Sans imagination et sans courage, Michel Barnier risque vite de se retrouver sans gouvernement". cette phrase terrible c'est le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, qui l'a claquée ce mercredi 18 septembre.
La vengeance de la gauche sera terrible, terrible
Bardella a répliqué ça sur le ballon d'essai lancé par les services de Barnier : Hausser les impôts des "plus aisés" et des "entreprises profitables" pour requinquer des caisses publiques exsangues et résorber des déficits publics qui ont fait de la France un des moutons noirs de l'Union européenne. Mais voilà, cet impôt sur la fortune et les profits personne n'en veut, ni la famille politique de Barnier, la droite, les Républicains (LR), ni les vestiges de la majorité présidentielle…
Personne n'en veut à part peut-être la gauche, et d'ailleurs cela fait partie du programme gouvernemental que le nouveau Front populaire (NFP) a voulu imposer dès le soir des résultats des législatives, mais Macron a barré la route de Matignon. Pas de gouvernement Lucie Castets, donc pas de soutien de la politique du candidat du président de la République, c'est même le contraire puisque la gauche a promis de déposer dès que possible une motion de censure.
La censure est déjà là pour l'extrême droite : "Un problème, une taxe. Michel Barnier est décidément un dirigeant français comme les autres", balance sèchement le président du RN sur X. Mais il ne faut pas s'y tromper, c'est de la pure politique politicienne, il n'y a pas une once de conviction dans ces propos. Rappelons que le RN défendait dans son programme des législatives la réinstauration de l'impôt sur la fortune (enterrée par Macron). Et là Bardella se braque contre Barnier.
Rappelons également que l'extrême droite s'était dressée contre la nomination du LR Xavier Bertrand au Premier ministère et avait, semble-t-il, manoeuvré pour la désignation de Barnier. D'ailleurs les commentaires de Marine Le Pen et Bardella dans les médias avaient un parfum de victoire. Et là patatras : ils se muent en grains de sable dans la machine…
Ils sabotent tous pour saborder le gouvernement
Pour comprendre les ressorts de la "trahison" du RN il faut remonter aux déclarations de Mme Le Pen lors de la dernière réunion du parti. Elle avait dit publiquement qu'elle "appelle de ses voeux" des élections législatives en 2025, puisque constitutionnellement on ne peut pas en convoquer d'ici là. On y est, c'est ça le soubassement de cette affaire : Le Pen et compagnie sabotent pour saborder le gouvernement qui n'est même pas encore né.
C'est le même état d'esprit dans la "Macronie", même si personne ne l'avouera. L'ex-Premier ministre Gabriel Attal profite de cette éruption sur les impôts pour rappeler que Barnier il n'en a jamais voulu, que c'est Macron qui l'a imposé, comme il a imposé les législatives anticipées et leur lot de naufrages politiques pour le camp présidentiel. Attal avait fait part de sa "frustration" après à peine 8 mois à Matignon, sa colère froide guidera toutes ses actions jusqu'au prochain scrutin.
Pourtant sur cette affaire d'impôt l'ex-Premier ministre avait ouvert la porte en avril dernier. Il l'appelait la taxe sur les ultra-riches et les superprofits des entreprises. C'est peu ou prou ce que Barnier projette de faire pour mettre la France sur les rails de l'orthodoxie budgétaire. Il a dû être surpris en constatant qu'Attal a tourné casaque, mais l'actuel occupant de Matignon n'est pas dupe, en vieux briscard il sait qu'en politique les vérités d'aujourd'hui ne sont pas celles de demain.
Le premier président de la Cour des comptes, le socialiste Pierre Moscovici, a asséné ce mercredi que l'objectif fixé par le gouvernement sortant de tasser le déficit public à 5,1% du PIB en 2024 est hors de portée ; la situation des finances publiques françaises est "vraiment inquiétante", a ajouté Moscovici…
Il n'est pas certain que ces Messieurs/Dames qui s'étripent déjà autour des prochaines élections entendent cette voix de la raison. Et Mme Le Pen sera d'autant plus enhardie que celui qui l'a battu à deux reprises – Macron – au second tour de la présidentielle prend sa retraite. Il y a une autre donne qui muscle le jeu de l'extrême droite : Elle sait que le Front républicain qui a stoppé net l'élan du RN aux législatives ne marchera plus après que le chef de l'Etat a porté un coup de canif au "Pacte" qui le liait à la gauche.

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