L'ancien député du Parlement tunisien actuel, Wajdi Ghaoui, sera jugé par la cour criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Cette décision a été prise par la chambre d'accusation de la cour d'appel de Tunis, confirmant les charges de falsification, détention et usage de documents falsifiés portées contre lui. Le prévenu reste en détention conformément au mandat d'arrêt émis à son encontre. Arrestation lors de la séance inaugurale du Parlement Wajdi Ghaoui avait été arrêté par les forces de l'ordre lors de la séance inaugurale de prestation de serment du Parlement actuel, élu en 2022. Cette interpellation faisait suite à un mandat d'arrêt judiciaire émis par un juge d'instruction du tribunal de première instance de Ben Arous. Les accusations qui pèsent sur Ghaoui concernent des parrainages falsifiés liés aux élections législatives ayant conduit à l'instauration du Parlement actuel. L'enquête a également impliqué d'autres suspects, notamment une employée municipale. Un processus judiciaire complexe Initialement renvoyé devant la chambre d'accusation, le dossier a fait l'objet d'un pourvoi en cassation, entraînant l'annulation de la décision de renvoi par la Cour de cassation. Toutefois, après réexamen par la chambre d'accusation, la décision de renvoi devant la cour criminelle a été confirmée, tout en maintenant Wajdi Ghaoui en détention provisoire.
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