MORONI, 10 juil 2009 (TAP) - Les restes découverts jeudi au large des Comores ne sont pas d'origine humaine et ne sont donc pas ceux de victimes du crash de l'Airbus de Yemenia le 30 juin, a déclaré vendredi le lieutenant colonel Ismaël Mogne Daho, chef du centre des opérations de secours. «Nous avons fait notre devoir qui était de les ramener à Moroni et de les faire analyser par des spécialistes », a déclaré le chef du Centre comorien des opérations de secours et de la protection civile. «Des médecins comoriens et légistes français les ont examinés et ont conclu que ces restes n'étaient pas humains », a-t-il ajouté. «Trois baleines ont échoué dans la zone ces derniers jours et sont en état de décomposition. Nous présumons que ces restes proviennent de ces baleines », a-t-il indiqué. Des experts médicaux légaux sur place ont confirmé à que ces restes provenaient de cétacés. Jeudi, les autorités avaient annoncé que des restes de corps de victimes présumées du crash avaient été découverts par des pêcheurs aux abords de la localité de Djomani, au nord de la Grande-Comore, l'une des trois îles de l'archipel des Comores. Depuis mardi, 22 corps de victimes possibles du crash ont été en outre découverts près de l'île de Mafia, dans l'archipel tanzanien de Zanzibar, et étaient soumis à des tests d'identification pour déterminer si il pourrait s'agir de victimes du crash. L'Airbus de la Yemenia effectuant la liaison Sanaa-Moroni s'est abîmé en mer le 30 juin peu avant son atterrissage à l'aéroport de la capitale comorienne Moroni, avec 153 personnes à bord. Seule une adolescente de 12 ans a survécu.