TUNIS (TAP) - ''La nouveauté cette année concernant la quatrième saison de ''Tunis fait sa comédie'' est l'adaptation de deux pièces de théâtre dont nous avons achetés les droits'', le clan des divorcées'' qui devient ''Zanket Ennsa'' et ''Couscous au lardon'' rebaptisé ''Couscous au dindon'' a indiqué Anis Montacer, directeur de Yalil productions et protagoniste de cette manifestation dans une déclaration accordée à l'agence TAP. ''Zanket Ennsa'' sera présentée aux spectateurs le 22 mars prochain au théâtre municipal de tunis. C'est l'histoire de trois femmes divorcées qui cohabitent dans un appartement situé à Ennassr à Tunis. Deux femmes ont la cinquantaine, l'une tunisoise, et bourgeoise jusqu'au bout des ongles, l'autre provençale au vrai sens du terme, puis Sophie, la trentaine assurément fêtarde. Cette coexistance de femmes issues de divers milieux socioculturels entraînent des frictions et promet des éclats de rire épicés à la tunisienne. Ce spectacle sera suivi de ''Couscous au dindon'' le 19 avril qui clôture ce festival. D'autres comédies seront présentées avant ces dates, à savoir: ''ça reste en famille'' avec Georges Beller, Maurice Rish (28 février) et ''Mes chers collègues'' de Farid Omri, mise en scène par Jean-Yves Girin (08 mars) et ''Ma Belle-Mère et Moi''( 28 mars) avec Katia Tchenko et Frank Leboeuf (l'ancien footballeur international français). Cette édition, organisée en partenariat avec Tunisie Télécom, avait démarré le 31 décembre dernier avec la pièce ''Pouic Pouic'' suivie de la comédie ''Les Amazones'' avec Michèle Garcia, Fiona Gélin et Sonia Dubois présentée vendredi 18 janvier 2012 au public tunisien. Les spectacles démarrent à 20h30 au théâtre municipal et les prix varient entre 35 et 50 dinars. ''L'Institut Français de coopération a acheté 80 billets par spectacle, soit le dixième de la salle pour les distribuer aux associations en fonction du thème de la pièce'' une initiative que nous saluons'' a ajoute Anis Montacer. La différence entre l'édition de l'année dernière et celle de cette année ? '' Plus de liberté après le 14 janvier s'agissant du choix de la programmation'' a-t-il conclu.