OUAGADOUGOU (de l'envoyé de TAP Sofien Manai) - La triennale 2012 sur l'éducation et la formation pour un développement durable en Afrique a démarré, lundi, à Ouagadougou (Burkina Faso) en présence des chefs d'Etat du Burkina Faso, Mali, Niger et Côte d'ivoire. Organisée à l'initiative de l'association pour le développement de l'éducation en Afrique (ADEA), la rencontre qui se poursuivra jusqu'à vendredi prochain, réunit plus de 800 hauts responsables du secteur de l'éducation en Afrique. La Tunisie, qui abrite depuis 2008, le secrétariat de l'ADEA, participe à cette manifestation continentale par une délégation composée de représentants de structures socioprofessionnelles, de la société civile et du secteur privé. La croissance économique et le développement durable en Afrique sont aujourd'hui tributaires de la promotion du système scolaire et de formation, a souligné le président burkinabé Blaise Compaoré à l'ouverture des travaux. Le devenir de l'Afrique est au cœur de la thématique de la triennale 2012 qui s'engage à examiner d'une manière approfondie, a-t-il dit, les défis majeurs qui entravent le développement de l'Afrique à savoir, la pauvreté, l'éducation, Le manque de compétences humaines et la fracture scientifique et numérique. Un hommage a été rendu au cours de la séance inaugurale au processus démocratique engagé dans plusieurs pays arabes et dont la première étincelle s'est déclenchée en Tunisie. En marge des travaux de la triennale, une journée sera consacrée, demain mardi, à l'examen des raisons à l'origine du déclenchement des révolutions dans le monde arabe (exemple de la Tunisie) ainsi qu'à l'expérience tunisienne dans le secteur de l'éducation et de la formation. L'ADEA, créée en 1998, est un forum de dialogue sur les politiques de l'enseignement. Son bureau exécutif regroupe des ministres africains de l'enseignement et des représentants d'organisations régionales chargées du développement du secteur.