TUNIS (TAP) - Le bureau exécutif de l'Association des magistrats tunisiens (AMT) a appelé à l'accélération de la révision des dispositions du Code Pénal comprenant des sanctions privatives de liberté et pouvant être infligées aux journalistes et aux communicateurs. L'AMT a indiqué, dans un communiqué rendu public jeudi, que les dispositions du Code sont «contradictoires» avec les dispositions du décret-loi n°115 de l'année 2011 relatif à la liberté de la presse, de l'imprimerie et de l'édition. Le Bureau rappelle la position de soutien de principe de l'Association à la liberté de la presse, d'expression et des libertés fondamentales, en tant qu'attribut essentiel du régime démocratique. Ce communiqué intervient en réaction à l'affaire du directeur du journal «Ettounissia», Nasreddine Ben Saïda.