Tweet Share LE BARDO (TAP) - Le directeur du Centre Kawakibi pour la transition démocratique (KADEM) Mohsen Marzouk, a estimé que "la réussite du processus de justice transitionnelle exige un consensus national". Mohsen Marzouk appele toutes les forces nationales a présenter des propositions et des idées concrètes pour faire avancer ce processus qui, a-t-il dit, sera lancé effectivement à l'occasion de la conférence nationale sur la justice transitionnelle prévue pour le 14 avril prochain. A l'issue de sa rencontre, vendredi, avec le ministre des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle, Samir Dilou, le directeur du Centre Kawakibi a souligné que la réussite du processus de justice transitionnelle exige une réelle volonté politique de la part des différents acteurs et des compétences techniques requises en la matière. Il a précisé que la conférence nationale permettra de renforcer la concertation entre toutes les parties nationales et de parvenir à des propositions concrètes qui seront soumises à l'Assemblée nationale constituante et inspireront l'élaboration de la loi relative à la justice transitionnelle. Mohsen Marzouk a ajouté qu'une "Instance indépendante pour la vérité, la justice, la réconciliation et l'équité" devrait être créée en vertu de cette loi qui fixera son programme d'action, la période à couvrir concernant les atteintes commises et déterminer les responsabilités politiques. Il a estimé que l'indemnisation est une question économique qui doit être traitée dans le cadre d'une procédure globale, suggérant de parvenir à un compromis entre les hommes d'affaires accusés de corruption et la société à travers l'imposition d'une taxe spéciale sur leurs revenus qui sera versée dans un fonds de développement". Tweet Share Précédent Suivant