Tweet Share TUNIS (TAP) - Le premier congrès de la Ligue des écrivains libres a démarré, samedi après-midi à la maison de la culture Ibn Rachiq à Tunis, et se poursuivra jusqu'à dimanche, sous le thème «Liberté de la pensée, de l'expression et de la création», en présence de Mehdi Mabrouk, ministre de la Culture, des membres de la Ligue et de plusieurs universitaires, journalistes et hommes de lettres. Les participants se sont félicités de la fin du régime de la dictature et du despotisme, d'autant que plusieurs d'entre eux ont été malmenés et opprimés par l'ancien régime qui ne supportait guère les critiques des écrivains libres. Dans son allocution, le ministre de la Culture a estimé que ce congrès constitue un événement d'une grande importance sur la scène culturelle d'après la révolution, car, a-t-il dit, la Ligue illustre la volonté de l'intellectuel-militant, celui qui représente la conscience de la société, face à l'oppression et à l'injustice. Le ministre a également évoqué la célébration prochaine de la journée mondiale du livre (23 avril), une célébration qui doit conforter la victoire des écrivains sur la censure et ouvrir devant eux les perspectives de la liberté et du soutien moral et matériel dont ils ont besoin. Un récital de poésie a été organisé à cette occasion, avec la participation de plusieurs poètes, suivi d'une représentation théâtrale de la pièce «Tawassine» du réalisateur Hafedh Khalifa. A noter que la Ligue des écrivains libres a vu le jour le 23 juillet 2011 et a été dans tous les combats en Tunisie pour la liberté d'expression et de la création et pour le soutien de la société civile jusqu'à la chute du président despote et corrompu un certain 14 janvier 2011. Tweet Share Suivant