Tweet Share TUNIS (TAP) - Dans une déclaration rendue publique, vendredi, l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) insiste sur la nécessité d'achever rapidement les négociations sociales avec sérieux et responsabilité et d'en limiter la période à une seule année, réitérant son refus de considérer 2012 comme une «année blanche» où les conséquences de la crise sont supportées, uniquement, par les travailleurs et les catégories démunies. Dans cette déclaration, publiée à l'issue de la réunion, jeudi, à Tunis, du bureau exécutif élargi de l'UGTT, la centrale syndicale met en garde contre tout désengagement vis-à-vis des conventions générales et sectorielles établies et la lenteur dans la mise en application de ces conventions. L'Union se dit attachée au consensus comme principe dans le règlement des questions liées aux choix économiques et sociaux, au model de développement et à la politique de l'emploi, appelant à l'élaboration d'une feuille de route pour mettre fin rapidement à la deuxième phase de transition, ainsi qu'à l'accélération de la rédaction de la constitution, à la formation de la haute instance indépendante pour les élections et à la promulgation de la loi électorale. Sur un autre plan, l'UGTT rejette la plupart des nominations à la tête des directions locales, régionales et centrales et des entreprises nationales, les qualifiant de nominations basées sur l'appartenance partisane et la loyauté politique et non pas sur la compétence, le mérite et l'intérêt général. L'UGTT exprime, dans cette déclaration, son soutien aux revendications «populaires légitimes» dans plusieurs régions et fait savoir que l'union s'oppose aux actions qui «portent atteinte au droit au travail, menacent la sécurité des travailleurs et aggravent l'instabilité dans le pays». Tweet Share Suivant