Tweet Share CARTHAGE (TAP) - Le président de la République provisoire, Mohamed Moncef Marzouki, a exprimé le souhait de voir la réunion historique du Sommet maghrébin, prévue à Tunis, le 10 octobre2012, «déboucher sur un grand Maghreb où les maghrébins seront libres de circuler, de résider et de travailler, et où ils auront la liberté d'investir et de réaliser la citoyenneté maghrébine», selon son expression. Dans une allocution adressée à l'ouverture du séminaire, organisé vendredi au palais de Carthage, par la présidence de la République, sous le signe «Les cinq libertés dans l'UMA: vision d'intégration», le président Marzouki a appelé à ce que les cinq libertés soient «les premières étapes sur la voie de l'intégration» et le point de départ pour «le Maghreb des cinq institutions», à savoir le Parlement, la commission, la ligue, la constitution et la cour constitutionnel. «Il ne peut y avoir de place aujourd'hui pour les Etats du Maghreb arabe en l'absence de leur union et de leur solidarité», a-t-il déclaré, soulignant que l'intégration des pays de la région est «une nécessité impérieuse dictée par les sentiments, la logique et les intérêts». Le président Marzouki a mis en garde contre «l'amplification des défis économiques, sécuritaires et stratégiques» auxquels font face les pays maghrébins. Marzouki a précisé, que ces défis ne sauraient être relevés de manière individuelle, dès lors que leurs répercussions seraient «très néfastes» à cause de l'effritement des efforts. Il a, par ailleurs, rappelé avoir soumis «à ses frères de la région», depuis son investiture à la présidence de la République, la question de la redynamisation des institutions maghrébines communes dans le cadre d'une nouvelle vision d'intégration, qu'il avait placé sous le signe «Le Maghreb des cinq libertés», affirmant que la proposition «a trouvé un large écho auprès de ses homologues dans la région ». Tweet Share Précédent Suivant