Tweet Share MOSCOU (TAP) - La Russie ne s'opposera pas au départ du président Bachar al Assad si c'est le résultat d'un dialogue entre Syriens, sans ingérence étrangère, a déclaré samedi Sergueï Lavrov. Le chef de la diplomatie russe s'exprimait au lendemain d'entretiens entre ses vice-ministres et un haut responsable du département d'Etat américain, Fred Hof, qui a tenté de faire pression sur Moscou pour qu'elle soutienne une transition politique en Syrie. «Si les Syriens s'entendent entre eux (sur un départ d'Assad), nous serons heureux de soutenir une telle solution», a-t-il dit à la presse. «Mais nous jugeons inacceptable d'imposer de l'étranger les conditions d'un tel dialogue.» «Notre raisonnement est qu'il n'est pas nécessaire pour le moment d'exercer une pression supplémentaire, d'introduire des sanctions ou de menacer de recourir à la force», a déclaré Guennadi Gatilov, vice-ministre russe des Affaires étrangères. «Introduire des mesures restrictives ou énergiques ne favorisera clairement pas (la paix) et ne contribuera qu'à détériorer une atmosphère déjà difficile», a poursuivi Guennadi Gatilov. Guennadi Gatilov a jugé que l'Iran avait «pleinement le droit» de participer à une éventuelle réunion et que sa proximité avec la Syrie pourrait lui permettre de jouer un «rôle constructif dans la recherche des moyens de régler le conflit syrien». «Nous voulons que (cette réunion) soit efficace. Pour cela, toutes les parties ayant une quelconque influence sur le conflit syrien doivent être représentées. C'est le cas de l'Iran», a renchéri Lavrov. Tweet Share Suivant