CARTHAGE, 13 juil 2009 (TAP)- Le Président Zine El Abidine Ben Ali a présidé, lundi matin, une cérémonie, à l'occasion de la célébration de la journée nationale du savoir, au cours de laquelle il a prononcé une allocution. Voici le texte de cette allocution : “Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux Mesdames, Messieurs, Je vous retrouve, aujourd'hui, en cette circonstance nationale privilégiée que nous veillons à célébrer tous les ans, pour honorer le savoir, ceux qui le dispensent et ceux qui le reçoivent, et réaffirmer l'importance que nous attachons à nos ressources humaines, en tant que notre capital, le plus durable, et notre voie, la meilleure, pour la réalisation de nos objectifs de développement et de progrès. Tout en adressant à l'ensemble des membres du corps de l'enseignement, de la formation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie, mes plus vives salutations et l'expression de ma grande considération pour les actions méritoires qu'ils accomplissent et les efforts qu'ils déploient avec tant de générosité au profit de nos jeunes générations et de notre pays, je félicite toutes nos filles et tous nos fils, élèves et étudiants lauréats des diverses disciplines, de même que tous les éducateurs, chercheurs ou institutions éducatives récipiendaires de décorations et de prix et que nous aurons, tout à l'heure, à honorer Il me plaît, en outre, d'exprimer mes meilleurs remerciements au Dr Antonino Raspanti, président de la Faculté de théologie de Sicile, pour m'avoir décerné le Prix d'appréciation de cette Académie, et de lui dire combien j'ai été sensible aux nobles sentiments et aux éloges qu'il a exprimés envers la Tunisie et le rôle qu'elle assume dans l'encouragement du dialogue des cultures, des civilisations et des religions, tout particulièrement, dans notre région méditerranéenne. Je tiens, également, à exprimer mes meilleurs remerciements à l'Ingénieur Aymen Abdelwahab, président régional de "Spécial Olympics International", pour m'avoir décerné le Prix international de cette organisation, ainsi que pour les aimables paroles qu'il a exprimées à l'adresse de la Tunisie et de ses dirigeants, et à lui dire toute notre appréciation au vu de la noble action sportive et culturelle que son organisation accomplit au bénéfice des handicapés, partout dans le monde. Mesdames, Messieurs, Nous avons placé les secteurs de l'Education et de la formation, et de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie, au premier rang de nos priorités nationales. Nous y avons introduit des réformes successives pour les promouvoir, et leur avons consacré le tiers du budget de l'Etat. Nous avons créé, dans toutes les régions du pays, un vaste réseau d'écoles, de centres, d'instituts et de facultés, qui accueillent, aujourd'hui, plus de trois millions d'élèves et d'étudiants. Nous avons pu, en outre, concrétiser la notion de la qualité dans notre système éducatif et nous conformer aux normes internationales reconnues en la matière, ce qui nous a aidés à améliorer les résultats scolaires et universitaires et à élever les taux de passage et de réussite, dans tous les cycles de l'enseignement primaire et supérieur. Nous continuerons d'assurer à ces deux secteurs, tout le suivi requis, et de favoriser leur développement et leur rénovation, conformément à une approche prospective cohérente, qui prend en considération les mutations que notre pays connaît, en chaque nouvelle étape, et tient compte des diverses innovations intervenues dans le monde, aux niveaux des contenus, des méthodologies, des sciences et de la technologie. Ainsi, et en ce qui concerne l'enseignement primaire, une évaluation exhaustive et minutieuse de nos institutions éducatives, est actuellement en cours, aux fins de pallier les insuffisances et de consolider les aspects positifs, tout particulièrement, au niveau du rendement et des résultats. Nous œuvrons, également, à utiliser les technologies Modernes de l'information de la communication dans l'enseignement comme moyen didactique, à travers l'équipement de nos établissements en appareils d'informatique et leur connexion au réseau mondial de l'information Dans le but de conforter ces efforts, nous ordonnons de créer un centre national d'insertion de la technologie dans l'éducation et la formation, pour veiller à la réalisation d'une exploitation optimale des moyens existants, et à l'amélioration des méthodologies des contenus, en matière d'enseignement de l'informatique, tout en nous orientant, graduellement, vers la maîtrise de l'exploitation des moyens offerts par l'informatique, dans l'enseignement des autres matières, et ce, en vue de hisser le savoir-faire et les acquis de nos élèves au niveau des normes internationales. Je recommande, également, d'assurer les meilleures conditions de travail aux éducateurs, afin qu'ils puissent accomplir, au mieux, leur noble mission, et de promouvoir les programmes de formation et de recyclage des cadres de l'éducation et de la formation, de manière à garantir l'amélioration de leur rendement didactique et à renforcer leur capacité d'élever, aux plus hauts niveaux, les connaissances de leurs élèves Partant de notre conviction que la vie scolaire représente un confluent fondamental du système éducatif, nous appelons à continuer à développer les activités culturelles et sportives, et à renforcer les espaces de dialogue en milieu scolaire, avec le concours des organisations et associations actives dans le domaine de l'éducation. Dans le souci de conforter, en nos jeunes, l'enracinement de l'identité nationale, d'enrichir leur formation et de renforcer la fierté que leur inspire la culture de leur pays, ses faits de gloire et ses grandes figures, dans les divers domaines de la civilisation, du savoir, des arts, de la langue et des lettres, nous ordonnons au Ministère de l'éducation et de la formation, en coopération avec le Ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie, et le Ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine, d'élaborer un dictionnaire de la langue arabe, qui soit à la portée des jeunes et en phase avec l'époque présente, et de préparer une encyclopédie tunisienne destinée à faire connaître les grandes figures, les villes et les sites de notre pays, la préparation de ces deux ouvrages devant être confiée à une élite de spécialistes. Pour ce qui est du système de la formation professionnelle, nous appelons à une attention accrue en matière de promotion des compétences et de perfectionnement des talents et aptitudes qui soient en phase avec les mutations économiques et répondent aux besoins du marché de l'emploi, parallèlement au renforcement de l'orientation prise visant la consécration du partenariat entre le dispositif de la formation et les entreprises de production. A cet égard, nous insistons sur l'impératif d'accorder une attention accrue à la formation des formateurs et au renforcement des centres, à travers leur équipement en appareils requis et le relèvement de leur capacité d'accueil. Quant au secteur de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie, nous en avons consolidé les structures d'organisation, les contenus didactiques et les spécialités scientifiques. Le pourcentage des étudiants s'est élevé à 37,3 pc, de la tranche d'âge de 19 à 24 ans, et le pourcentage des inscrits dans les maîtrises de sciences et de technologie dépasse le taux de 42 pc, tandis que le nombre des étudiants en informatique, a dépassé, cette année, le seuil de 50 mille étudiantes et étudiants. En outre, l'année en cours aura été marquée par la sortie de la première promotion de titulaires de licence du régime LMD, qui ont la possibilité de poursuivre leurs études pour obtenir le mastère ou de s'installer à leur propre compte. En outre, l'orientation du système de l'enseignement supérieur s'est consolidée en direction de l'accroissement du nombre des diplômés des sections innovantes, telles que l'informatique, les multimédias, les arts et métiers, et les études appliquées en humanités et en langues appliquées. Ce nombre s'élève, actuellement, à plus de 15 mille, soit 31,8 pc de l'ensemble des diplômés. La première phase de réforme introduite au niveau de la licence, ayant été, aujourd'hui, parachevée, nous ordonnons d'entamer, dès la prochaine rentrée universitaire, la réalisation de la deuxième tranche qui concernera le diplôme du mastère. Ce diplôme, dans ses catégories professionnelle et de recherche, couronnera une formation d'une durée de deux ans, après l'obtention de la licence. Les offres de formation offriront aux deux-tiers des étudiants, l'occasion de s'orienter vers le mastère professionnel, le tiers restant devant être orienté vers le mastère de recherche Nous continuerons d'assurer à ces deux secteurs, tout le suivi requis, et de favoriser leur développement et leur rénovation, conformément à une approche prospective cohérente, qui prend en considération les mutations que notre pays connaît, en chaque nouvelle étape, et tient compte des diverses innovations intervenues dans le monde, aux niveaux des contenus, des méthodologies, des sciences et de la technologie Ainsi, et en ce qui concerne l'enseignement primaire, une évaluation exhaustive et minutieuse de nos institutions éducatives, est actuellement en cours, aux fins de pallier les insuffisances et de consolider les aspects positifs, tout particulièrement, au niveau du rendement et des résultats Nous œuvrons, également, à utiliser les technologies Modernes de l'information de la communication dans l'enseignement comme moyen didactique, à travers l'équipement de nos établissements en appareils d'informatique et leur connexion au réseau mondial de l'information. Dans le but de conforter ces efforts, nous ordonnons de créer un centre national d'insertion de la technologie dans l'éducation et la formation, pour veiller à la réalisation d'une exploitation optimale des moyens existants, et à l'amélioration des méthodologies des contenus, en matière d'enseignement de l'informatique, tout en nous orientant, graduellement, vers la maîtrise de l'exploitation des moyens offerts par l'informatique, dans l'enseignement des autres matières, et ce, en vue de hisser le savoir-faire et les acquis de nos élèves au niveau des normes internationales. Je recommande, également, d'assurer les meilleures conditions de travail aux éducateurs, afin qu'ils puissent accomplir, au mieux, leur noble mission, et de promouvoir les programmes de formation et de recyclage des cadres de l'éducation et de la formation, de manière à garantir l'amélioration de leur rendement didactique et à renforcer leur capacité d'élever, aux plus hauts niveaux, les connaissances de leurs élèves. Partant de notre conviction que la vie scolaire représente un confluent fondamental du système éducatif, nous appelons à continuer à développer les activités culturelles et sportives, et à renforcer les espaces de dialogue en milieu scolaire, avec le concours des organisations et associations actives dans le domaine de l'éducation. Dans le souci de conforter, en nos jeunes, l'enracinement de l'identité nationale, d'enrichir leur formation et de renforcer la fierté que leur inspire la culture de leur pays, ses faits de gloire et ses grandes figures, dans les divers domaines de la civilisation, du savoir, des arts, de la langue et des lettres, nous ordonnons au Ministère de l'éducation et de la formation, en coopération avec le Ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie, et le Ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine, d'élaborer un dictionnaire de la langue arabe, qui soit à la portée des jeunes et en phase avec l'époque présente, et de préparer une encyclopédie tunisienne destinée à faire connaître les grandes figures, les villes et les sites de notre pays, la préparation de ces deux ouvrages devant être confiée à une élite de spécialistes. Pour ce qui est du système de la formation professionnelle, nous appelons à une attention accrue en matière de promotion des compétences et de perfectionnement des talents et aptitudes qui soient en phase avec les mutations économiques et répondent aux besoins du marché de l'emploi, parallèlement au renforcement de l'orientation prise visant la consécration du partenariat entre le dispositif de la formation et les entreprises de production. A cet égard, nous insistons sur l'impératif d'accorder une attention accrue à la formation des formateurs et au renforcement des centres, à travers leur équipement en appareils requis et le relèvement de leur capacité d'accueil. Quant au secteur de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie, nous en avons consolidé les structures d'organisation, les contenus didactiques et les spécialités scientifiques. Le pourcentage des étudiants s'est élevé à 37,3 pc, de la tranche d'âge de 19 à 24 ans, et le pourcentage des inscrits dans les maîtrises de sciences et de technologie dépasse le taux de 42 pc, tandis que le nombre des étudiants en informatique, a dépassé, cette année, le seuil de 50 mille étudiantes et étudiants. En outre, l'année en cours aura été marquée par la sortie de la première promotion de titulaires de licence du régime LMD, qui ont la possibilité de poursuivre leurs études pour obtenir le mastère ou de s'installer à leur propre compte. En outre, l'orientation du système de l'enseignement supérieur s'est consolidée en direction de l'accroissement du nombre des diplômés des sections innovantes, telles que l'informatique, les multimédias, les arts et métiers, et les études appliquées en humanités et en langues appliquées. Ce nombre s'élève, actuellement, à plus de 15 mille, soit 31,8 pc de l'ensemble des diplômés. La première phase de réforme introduite au niveau de la licence, ayant été, aujourd'hui, parachevée, nous ordonnons d'entamer, dès la prochaine rentrée universitaire, la réalisation de la deuxième tranche qui concernera le diplôme du mastère. Ce diplôme, dans ses catégories professionnelle et de recherche, couronnera une formation d'une durée de deux ans, après l'obtention de la licence. Les offres de formation offriront aux deux-tiers des étudiants, l'occasion de s'orienter vers le mastère professionnel, le tiers restant devant être orienté vers le mastère de recherche. Au cours de ces dernières années, nous nous sommes employés à ouvrir les horizons aux titulaires de diplômes de l'enseignement supérieur, afin qu'ils puissent poursuivre leurs études et approfondir leur connaissances. Nous avons, en outre, ordonné de doubler la capacité d'accueil du cycle du mastère professionnel, pour être en phase avec les systèmes d'enseignement existant dans le monde développé, et répondre aux besoins nationaux. Cette année, le nombre des étudiants inscrits dans les mastères, toutes branches confondues, a dépassé le chiffre de trente mille. Nous avons ordonné de veiller à leur encadrement dans les meilleures conditions, afin qu'ils puissent produire des œuvres scientifiques de qualité, pouvant contribuer à renforcer le processus de développement national intégral La formation d'ingénieurs, en particulier, est devenue l'une des priorités de la formation universitaire. L'attention accordée à la formation d'ingénieurs a été renforcée, dans le cadre des grands projets qu'il est envisagé de réaliser, et pour répondre aux demandes additionnelles des marchés extérieurs de l'emploi. Nous avions recommandé d'accorder davantage d'attention à la qualité de la formation et de l'employabilité, et d'adopter un programme de certification en la matière, afin que les programmes de formation aillent de pair avec les normes requises par le marché de l'emploi. Dans ce même contexte, nous ordonnons la création d'une école nationale d'ingénieurs à Bizerte, à partir de la prochaine année universitaire. Il y a lieu de souligner, à cet égard, l'accroissement du nombre des titulaires de maîtrises scientifiques et techniques admis aux concours spécifiques ordinaires ou extraordinaires d'entrée en deuxième année des cycles de formation d'ingénieurs. Parallèlement, l'amélioration du pourcentage des lauréats des branches scientifiques et d'ingénierie s'est poursuivie en 2008, atteignant 11,7 pour mille dans la tranche d'âge de 20 à 29 ans. Dans le cadre de la modernisation du système d'enseignement supérieur, les universités et les établissements qui en relèvent se sont engagés dans la formule contractuelle avec l'Etat, et ont élaboré des contrats-programmes et des contrats-projets qui permettent de réaliser les priorités stratégiques nationales, dans le document de projet de l'institution et dans le cadre des dépenses à moyen terme. Il s'agit d'une relation qui vise à renforcer l'autonomie des universités, à libérer l'initiative et à instaurer la qualité dans la formation, les recherches et la gestion, tout en s'ouvrant sur l'environnement, et en accordant aux établissements une plus grande souplesse dans la gestion, sur la base des principes d'évaluation, de négociation, de transparence et de questionnement ultérieur. D'un autre côté, nous œuvrons à rénover le système national de la recherche, et à le promouvoir avec constance, afin qu'il soit à même d'appuyer le secteur de la production et de servir nos objectifs de développement, dans quatre secteurs fondamentaux, à savoir : la biotechnologie, les technologies de l'énergie, les technologies des eaux, et les recherches socio- économiques. Nous ordonnons, dans ce contexte, d'aller de l'avant dans la conclusion de contrats-programmes entre l'Etat et les établissements publics de recherche scientifique. Nous recommandons, en outre, d'instaurer un partenariat efficace et complémentaire entre les structures publiques de recherche et les entreprises économiques, en vue de consolider nos capacités nationales en matière de recherche et de modernisation, et d'offrir à nos entreprises économiques, des opportunités plus larges pour diversifier et écouler leur production, avec le maximum possible de qualité et de professionnalisme. Nul doute que l'Agence nationale de promotion de la recherche et de l'innovation dont nous avions ordonné la création, aidera à l'organisation du partenariat entre les systèmes de recherche et de production et les incitera à un surcroît d'évolution et d'efficience Etant profondément convaincus que le progrès des peuples se mesure à l'aune de leur maîtrise des sciences et de la technologie et de leur aptitude à les exploiter pour diversifier le tissu économique et accélérer le rythme de croissance, nous avions également décidé la mise en place d'un comité de haut niveau des sciences et de la technologie, regroupant un aréopage de compétences nationales réputées, à l'intérieur et à l'extérieur du pays, en vue de contribuer à l'élaboration d'une stratégie cohérente pour la promotion des secteurs à haut contenu technologique, pour faire de la Tunisie un pôle technologique évolué. Tout en exprimant, en cette circonstance, notre appréciation à ces compétences, pour leur adhésion à notre initiative et leur enthousiasme à participer, à nos côtés, à la réalisation des objectifs nationaux projetés, nous réaffirmons notre attachement à aller de l'avant dans cette voie, et tout particulièrement, dans la formation des ressources humaines qualifiées, la préparation des espaces adéquats, la mise en place des équipements d'infrastructure requis, et l'encadrement exhaustif des entreprises engagées dans ce processus. Mesdames, Messieurs, Nous sommes confiants que les éducateurs, les formateurs, les enseignants universitaires et les chercheurs sont tous conscients que les enjeux et les défis de notre époque ne peuvent être gagnés et les défis relevés que par les armes du savoir et de la connaissance et au prix d'un surcroît d'efforts et de labeur, pour nous insérer dans le courant des mutations mondiales, dans les divers domaines, et former des générations compétentes et ambitieuses, imbues d'un esprit patriotique, d'une formation approfondie et d'une volonté inflexible, qui les habilitent à garantir la gloire et l'invulnérabilité de notre pays, tout autant que le progrès et la prospérité de notre peuple. Merci de votre attention ».
