Tweet Share TUNIS (TAP) - La Tunisie ne renoncera jamais à sa demande légitime d'extradition des symboles de l'ancien régime qui ont trouvé refuge dans d'autres pays, a affirmé mardi Samir Dilou, ministre des Droits de l'homme et de la Justice transitionnelle. "Nous comptons sur la coopération des pays frères et amis pour le règlement définitif de cette question" a précisé M. Dilou en marge d'une conférence sur "La Cour pénale internationale », organisée à Tunis à l'occasion du 10ème anniversaire de l'entrée en vigueur du statut de Rome. "Le gouvernement s'active actuellement pour mettre fin à l'impunité des principaux responsables de la corruption", a-t-il dit affirmant que "Personne n'est au dessus de la loi". En août 2011, la Tunisie a ratifié le statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) ainsi que plusieurs autres conventions sur la lutte contre la torture et les crimes contre l'humanité. "La Tunisie est aujourd'hui attachée plus que jamais à placer le respect des droits humains au coeur de la transition politique", a encore soutenu M. Dilou. S'agissant de la révocation des 82 magistrats, le ministre de la Justice Noureddine Bhiri, a indiqué que parmi les magistrats révoqués, il y a ceux qui ont repris leurs fonctions, ceux qui ont démissionné volontairement pour rejoindre le barreau et enfin ceux dont les dossiers vont être soumis au Chef du gouvernement "qui est seul habilité à signer leur révocation", a précisé M. B'hiri. Créée, officiellement, le 1er juillet 2002, date d'entrée en vigueur du statut de Rome, la CPI a pour mission de juger les personnes accusées de génocide et de crime contre l'humanité. Le siège officiel de la CPI est à La Haye (Pays-Bas) mais les procès peuvent se dérouler en tous lieux. Tweet Share Précédent Suivant