Tweet Share TUNIS (TAP) - La Chambre Nationale des Minoteries de Tunisie a qualifié, mercredi, les revendications des agents des minoteries qui entament à partir, de mercredi, une grève de trois jours, «d'excessives et d'irréalistes». La chambre qui relève de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA), a indiqué dans un communiqué, qu'elle n'assumera aucune responsabilité concernant les perturbations qui risquent de survenir au niveau de l'approvisionnement du marché en raison de la grève. La chambre a estimé, dans ce communiqué, que les revendications des agents des minoteries «ne tiennent pas compte des conditions actuelles que traversent le pays et les entreprises économiques ». Ces revendications, a noté la chambre, "ne peuvent être discutées que dans le cadre de négociations sociales périodiques (sectorielles ou centrales), auxquelles appelle le gouvernement, du fait que les minoteries relèvent d'un secteur encadré par l'Etat et dont les produits sont compensés. « Toute augmentation de salaires, institution, généralisation ou encore augmentation d'une prime doit être approuvée par les autorités de tutelle afin que son impact financier soit pris en charge par la Caisse de compensation », a précisé encore la Chambre. Selon le site électronique du journal « Echaab », organe de la centrale syndicale, la grève des agents des minoteries intervient, notamment, en raison du refus des patrons des minoteries de conclure un accord sur l'augmentation des salaires et de certaines primes spécifiques. Tweet Share Suivant