TUNIS, 10 mars 2010 (TAP) - A l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme, la Commission de la Femme relevant du Mouvement des Démocrates Socialistes (MDS) a publié une déclaration dans laquelle elle a exprimé sa fierté des acquis accumulés par la Tunisie, dans le domaine de l'émancipation et de l'intégration de la femme dans la vie politique et économique, ce qui a valu à la femme tunisienne d'être érigée en modèle dans le monde arabe. La commission s'est, dans ce contexte, félicitée des efforts déployés par Mme Leïla Ben Ali, épouse du Président de la République, à la tête de l'Organisation de la Femme Arabe (OFA), en vue de moderniser la famille arabe et de dynamiser le rôle de la femme arabe dans la promotion des sociétés arabes, dans le cadre de l'attachement à l'esprit de l'époque et aux attributs de l'identité civilisationnelle arabo-musulmane, "fondée sur la science, le savoir, la tolérance et le juste-milieu". La commission a salué, dans la même déclaration, la forte volonté qui anime le Président Zine El Abidine Ben Ali de promouvoir la condition de la femme tunisienne, faisant part de sa fierté des principes, orientations et choix y afférents et qui sont inscrits au programme présidentiel: "Ensemble, relevons les défis", réaffirmant l'engagement du MDS à contribuer à la mise en oeuvre de ces choix et principes. De son côté, le Bureau de l'Organisation de la Femme Libérale relevant du Parti Social Libéral (PSL) a publié une déclaration dans laquelle il relève l'importance majeure que revêt la célébration de la Journée internationale de la femme, à la lumière, notamment, "des injustices et autres iniquités et discriminations que subit la femme, dans plusieurs régions du monde, et qui la placent parmi les catégories sociales les plus vulnérables et les moins loties en termes de développement et de liberté". L'Organisation affirme que les acquis historiques engrangés par la femme tunisienne, grâce à la promulgation du Code du Statut Personnel (CSP) et des réformes avant-gardistes initiées par le Président Ben Ali, placent le mouvement féminin en Tunisie face à ses responsabilités, qui consistent à soutenir la femme persécutée dans toutes les régions du monde, notamment, dans le monde arabe et en Palestine, et à impulser le développement des législations et des institutions protégeant ses droits. Elle fait observer, dans la même déclaration, que le mandat réussi de Mme Leila Ben Ali à la tête de l'OFA "est un acquis qui dépasse la femme tunisienne pour englober toutes les femmes arabes, au vu de la profondeur des approches initiées et des thèmes concrets choisis pour traiter de la réalité et de la condition de la femme arabe".