Tweet Share TUNIS (TAP) - Le chef du gouvernement provisoire, Hamadi Jebali, a affirmé que "la page est tournée sur les évènements survenus aujourd'hui", en évoquant les dérapages enregistrés, mercredi, à la place Mohamed Ali, où le mouvement de protestation, mené par 300 agents de la TRANSTU devant le siège de l'UGTT, a conduit à des accrochages verbaux et physiques. Dans une déclaration à la presse, en marge de l'inauguration de la 10ème édition du SIAT (salon international de l'Agriculture et des Technologies), Jebali a indiqué qu'il n'accuse personne d'être derrière ces évènements" tout en qualifiant la relation entre le gouvernement et l'UGTT d'"excellente". Il a précisé qu'"à la suite des contacts établis avec le secrétaire général de l'UGTT, Houssine Abassi, la page a été tournée". Le chef du gouvernement a lancé un appel "à tous les responsables pour qu'ils tiennent compte de la situation délicate par laquelle passe le pays et mettent l'intérêt de la Tunisie et de son peuple au-dessus de toute autre considération". Les agents de la TRANSTU avaient observé, mardi et mercredi, une grève qui a provoqué la paralysie du transport public dans le Grand Tunis, à la suite de l'arrestation de leur collègue accusé d'avoir ''endommagé les biens d'autrui, perpétré une agression avec violence et porté atteinte aux bonnes mœurs''. L'UGTT avait annoncé, mercredi, la suspension du mouvement de protestation après la libération du chauffeur de bus en détention. Le secrétaire général adjoint à l'UGTT, Sami Tahri, avait déclaré à la TAP, qu' "un groupe de personnes intruses parmi les manifestants ont lancé des pierres sur les membres de l'UGTT qui sont venus soutenir les agents de la TRANSTU. Ce groupe d'agresseurs est composé de criminels, de personnes de mouvance salafiste et des partisans du parti Ennahdha qui veulent porter atteinte à l'Union ». Interrogé, à propos de la vidéo qui circule sur Internet montrant le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, en réunion avec un groupe de salafistes, M. Jebali a refusé de la commenter, affirmant "ne l'avoir pas encore vue". Tweet Share Précédent Suivant