* Une consécration de l'approche tunisienne dans la lutte anti-dopage TUNIS, 13 mars 2010 (TAP) - L'Afrique du Sud a passé le relais à la Tunisie, qui représentera le Continent africain au sein du comité exécutif de l'Agence Mondiale antidopage (AMA), lors d'une cérémonie organisée la semaine dernière à Tunis. Cette représentation de l'Afrique au sein de l'AMA est en soi une consécration de l'approche tunisienne en matière de lutte anti-dopage, un témoignage du prestige dont jouissent les structures sportives en Tunisie auprès des instances sportives internationales et une consolidation de sa place parmi les centres de lutte contre ce phénomène. La Tunisie s'est engagée résolument dans la voie visant à faire triompher les valeurs olympiques en symbiose avec les appels du Comité International Olympique (CIO), conformément au souci du président Zine El Abidine Ben Ali de voir la pratique du sport respecter les règles de la saine émulation et la préservation de la santé des sportifs. L'approche tunisienne en matière de lutte anti-dopage est fondée sur une plate-forme de législations modernes et des infrastructures évoluées, outre des compétences en matière de lutte anti-dopage ainsi qu'une stratégie efficace de sensibilisation à ce fléau. Il importe de rappeler à cet égard que la Tunisie s'est dotée depuis 2001 d'un laboratoire de controle anti-dopage, le seul dans le monde arabe et le deuxième en Afrique, avant de mettre en place une unité de lutte anti-dopage au sein du centre national de médecine sportive. Lancé en 2001 à l'occasion des Jeux Méditerranéens de Tunis, le laboratoire a apporté une grande contribution à l'échelle arabe et africaine et a été accrédité pour l'analyse des échantillons lors de diverses compétitions arabes et continentales. L'initiative de la Tunisie de créer l'Agence Maghrébine de Lutte Antidopage vient confirmer la volonté de lutter contre ce fléau. L'agence mise en place en Mars 2008 a pour objectif d'unifier les critères adoptés par les différentes structures maghrébines dans ce domaine, consolider la coopération et sensibiliser aux dangers du dopage par le biais de l'échange des connaissances et des expériences. Le choix de la Tunisie par des instances en rapport avec la lutte contre le dopage est une reconnaissance des efforts qu'elle mène pour instaurer une climat sain dans le monde du sport respectant les valeurs sportives. "La Déclaration de Tunis", issue de la conférence régionale sur "la promotion de la morale et la lutte du dopage", organisée par l'UNESCO et l'ISESCO en juin 2007 est une autre illustration du rôle grandissant joué par la Tunisie dans ce domaine à l'échelle régionale et internationale. Cette déclaration met notamment en exergue l'importance de l'éducation des jeunes, des sportifs et éducateurs ainsi que le rôle de la société dans la lutte contre le dopage et les dangers du dopage sur la santé des sportifs. La Tunisie a ratifié tous les accords internationaux, notamment la convention mondiale contre le dopage en 2006. Elle a été parmi les premiers pays, avec le Canada et l'Australie, à signer la convention européenne contre les produits dopants en 2003. L'Agence Nationale Anti-Dopage (ANAD), créée en 2007, est l'outil exécutif de cette politique éclairée dans la médecine du sport et de lutte contre le dopage. Elle assume un grand rôle dans la prise de conscience par les sportifs et les jeunes en général des dangers de ce fléau afin de faire triompher les valeurs sportives et faire respecter les règles d'une compétition saine et loyale. Il importe de rappeler également que la Tunisie a été élue membre du Continent africain au sein du bureau exécutif de l'Agence Mondiale Anti-dopage lors de la conférence des ministres africains du Sport organisée à Abuja en octobre 2009. L'AMA est composée de 12 membres représentant équitablement les gouvernements (6) et le mouvement sportif mondial (6) à l'instar du CIO et de la FIFA.