Tweet Share TUNIS (TAP) - «L'apparition de petits groupes isolés de criquets dans les gouvernorats du Sud tunisien, ne représente pas un danger et ne suscite pas d'inquiétude», a affirmé, vendredi, Jamel Morhbane, directeur général de la Protection et du Contrôle de la Qualité des produits agricoles. Dans une déclaration à la TAP, le responsable a précisé que «la situation actuelle ne nécessite pas des mesures de lutte antiacridienne, vu le nombre limité de criquets qui n'ont pas encore atteint la phase de reproduction et de multiplication». Le ministère de l'Agriculture a nié dans un communiqué publié, vendredi à Tunis, les informations reprises par les médias et les réseaux sociaux faisant état de nuées de criquets aux gouvernorats de Sud Tunisien, soulignant que jusqu'à maintenant, la situation n'a enregistré que l'apparition de quelques groupes de criquets solitaires. Le ministère a précisé que les vents forts qui ont soufflé pendant la nuit, du 13 au 14 novembre 2012, ont amené un petit nombre de criquets sahariens, des frontières Est entre l'Algérie (frontières ouest de la Tunisie) et le Niger (l'Afrique de l'ouest), au sud Tunisien. Selon les rapports de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), des essaims de criquets sahariens se trouvent actuellement au Niger qui a déjà lancé des opérations de lutte antiacridienne intensives, a affirmé M.Morhben. Et d'ajouter que 5 équipes de prospection ont été dépêchées dans les gouvernorats de Tozeur et Kébili (Sud Ouest). Ces équipes ont constaté que des petits groupes de criquets sahariens isolés ont fait leur apparition dans les villes de Chbika, Tamaghza, El Hamma et Degèche. Selon le responsable, les criquets ne pourront franchir les frontières tunisiennes qu'après un an, car ils n'ont pas encore atteint la phase de maturité et de reproduction. Il s'agit également de l'éloignement des zones de regroupement (Niger), l'inexistence de couvert végétal et la sécheresse du Sud tunisien d'ou la difficulté de leurs déplacements, a-t-il affirmé. Les équipes de reconnaissance dépêchées par le ministère poursuivent leur travail de veille pour détecter l'apparition éventuelle de nouveaux groupes, a-t-il relevé, ajoutant que d'autres mesures seront prises, en coordination avec les différents ministères. A partir du mois de décembre 2012, des sessions de formation seront organisées sur les différents moyens de lutte contre les criquets sahariens au profit des techniciens opérant dans les différentes délégations. Tweet Share Précédent Suivant