Addis-Abeba, 17 mars 2010 (TAP) - Plus de dix partis politiques et un groupe d'organisations politiques ont adopté le Code de conduite électorale en perspective des élections présidentiel, législatif et régional qui se dérouleront du 11 au 13 avril prochain dans ce pays. La cérémonie d'adoption du code de conduite s'est déroulée, mardi à Khartoum, en présence du chef de l'Office de liaison de l'Union africaine (UA) au Soudan, Mahmoud Kane, indique un communiqué du panel de haut niveau de l'UA sur le Soudan (AUHIP), publié à Addis-Abeba. Ces parties se joignent ainsi aux seize autres formations politiques, y compris le Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM) et le Parti du Congrès National (NCP), ainsi que neuf candidats indépendants au poste de gouverneur du Sud-Soudan, qui ont déjà signé ce code de conduite. Ce code, qui engage les partis et les candidats à respecter des principes communs pour des élections libres et justes, va faciliter l'auto régulation des partis politiques soudanais au cours des prochaines élections. Il complète les lois électorales nationales et établit des Conseil de partis politiques destinés à examiner les plaintes découlant des violations du code. En plus de ce code, les parties politiques ont également signé une déclaration d'engagement commun pour renouveler leur appui à l'Accord de paix global (CPA) et pour la réalisation de la paix, la justice et la réconciliation au Darfour. Le code et la déclaration ont été établis par l'AUHIP en concertation avec les partis politiques soudanais afin de promouvoir les normes les plus élevées de pratiques démocratiques lors des élections et de faciliter les processus politiques de paix au Soudan. La campagne électorale au Soudan prendra fin le 9 avril prochain et les scrutins présidentiel, législatif et régional se dérouleront du 11 au 13 du même mois. Le président sortant Omar Al-Béchir affrontera, lors de ces élections, onze candidats à la présidentielle, dont Yasser Arman, représentant des ex-rebelles sudistes du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM), et Sadek al-Mahdi, chef du parti Oumma (nationaliste).