TUNIS, 15 avr 2010 (TAP)- Le Théâtre municipal de Tunis a accueilli, mercredi soir, professionnels et passionnés de la mode, à l'occasion de la première des 4 soirées de défilés prévues de la manifestation ''Fashion Week Tunis 2010'' qui se poursuivra jusqu'au 18 avril. La bonbonnière s'est dotée, à l'occasion, d'une plateforme sur-élevée au-dessus des sièges, sur laquelle ont défilé une quizaine de mannequins parés des tenues, accessoires de modes, et bijoux des différents créateurs tunisiens et étrangers. Après une première participation remarquée l'année dernière, les créateurs d'Esmod Tunis ont eu le privilège d'ouvrir le bal de l'édition 2010, proposant des tenues décontractées et créatives. La tunisienne Lamia Bechali a proposé, pour sa part, des tenues pour femmes qui d'après ses dires ''sont le résultat d'une parfaite symbiose entre haute technicité et prospection spirituelle''. Seules créatrices de bijoux à défiler, Neïla et Meriem Cherif ont présenté une collection inspirée de l'Art nouveau, caractérisée par des formes animales et végétales et un mélange de matières nobles (or jaune, pierres précieuses et perles). Soraya Oueslati, diplômée de l'Institut supérieur des métiers de la mode de Monastir, a décliné, dans un mélange de différents cuirs et autres matières, des sacs tantôt chic tantôt casual, qui ont ravi le public, à en juger par les applaudissements. Déjà présente lors de la '' Fashion week Tunis 2009'',la designer tunisienne de prêt-à-porter Hajer Labidi a présenté une collection légère et précieuse, opposant ombre et lumière, drapé et découpé, glamour et classicisme. Cette collection est dominée par le noir, à une exception près. Sous le signe de la couleur, Raoudha Riza a présenté une gamme pour femmes fidèle à l'esprit de sa maison: moderne, touche romantique, matières nobles et couleurs gaies, voire criardes. Le public a apprécié. Last but not least, l'Italien Renato Nucci a proposé des robes et des tailleurs, aux formes équilibrées, pures, sans excès, dessinant une silhouette très féminine, le tout dans un style inspiré de la mode des années 60 et 70. A noter, cependant, que cette manifestation gagnerait à être mieux organisée pour éviter le retard constaté(plus d'une heure et demie d'attente) et l'accueil plutôt mitigé, qui ne vont pas de pair avec l'élégance supposée ou réelle de l'univers de la mode.