HAMMAMET, 26 mai 2010 (TAP) - Les travaux de l'atelier international sur le rôle des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans l'autonomisation de la femme arabe ont démarré, mercredi, sous le haut patronage de Mme Leila Ben Ali, épouse du chef de l'Etat et présidente de l'Organisation de la femme arabe. Présidant l'ouverture de cet atelier qui se tient du 26 mai au 4 juin, à l'initiative de l'association "Femme et Sciences", M. Mohamed Naceur Ammar, ministre des Technologies de la communication, a passé en revue les efforts déployés par la Tunisie afin de permettre à la femme tunisienne d'avoir accès aux nouvelles technologies de la communication. Il a affirmé qu'une étude réalisée par le ministère sur la femme et les technologies de la communication a montré que 78 pc des Tunisiennes possèdent un téléphone portable, 45 pc utilisent l'ordinateur chez-elles ou sur les lieux de travail ou d'étude et dans les Publinets et 34 pc naviguent sur Internet. Le ministre a également affirmé que l'approche de développement de la Tunisie considère la femme Tunisienne comme un partenaire dans tous les domaines politiques et socio-économiques et vient consacrer la place importante qu'occupe la tunisienne à l'échelle nationale et internationale comme en témoigne la présidence de la Tunisie de l'Organisation de la femme arabe, en reconnaissance des acquis réalisés en la matière. Le ministre a passé en revue la stratégie nationale de promotion des technologies de la communication fondée sur le développement de l'infrastructure, la promotion des ressources humaines et des services numériques, rappelant que le secteur contribue, au tiers, à la croissance du pays et à la création d'emplois (6 300 postes par an). Il a ajouté que la femme a montré son aptitude à exceller dans tous les domaines et à jouer un rôle déterminant dans la facilitation de l'accès de la famille aux TIC. Il a rappelé que la Tunisie œuvre à renforcer les capacités de la femme, à faciliter son intégration dans la vie économique et son adaptation aux exigences de la nouvelle économie en l'encourageant à s'orienter vers les filières scientifiques à l'instar de l'informatique, les mathématiques, l'ingénierie et les technologies.