TUNIS, 30 sept 2010 (TAP)- De nombreuses mesures préventives viennent d'être prises par les services concernés, au ministère de la Santé publique, notamment avec l'arrivée de la saison d'automne et des pluies, avec un climat favorable pour les maladies. Ces services veillent à la détection des points de rassemblement du plus grand nombre de moustiques principaux responsables, selon les estimations des services médicaux, de plusieurs maladies dont celles connues localement, émergentes et ré-émergentes. Une série d'intervention est actuellement en cours d'exécution par le ministère de la Santé publique et les ministères, structures régionales et locales concernées, pour l'organisation de campagnes de propreté et de traitement nécessaires, et garantir la lutte contre les moustiques. En vue de prévenir les risques sanitaires pouvant provenir de la consommation anarchique des champignons terrestres, le ministère de la santé publique a entamé, depuis le début du mois de septembre, l'exécution d'un programme préventif en intensifiant les efforts de sensibilisation par le biais des médias et en renforçant le contrôle, dans le but d'interdire la consommation et la commercialisation des champignons à l'origine inconnue, ainsi qu'en formant des équipes de travail communes qui regroupent les divers intervenants. A noter que les symptômes d'intoxication par les champignons terrestres sont, notamment, les maux au ventre et à la tête, la nausée, le diarrhée, les difficultés respiratoire et le délire. Lors d'une rencontre d'information commune qui a réuni MM. Mabrouk Nadhif, directeur de l'hygiène du milieu et de la protection de l'environnement et Moncef Sidhom, directeur des Soins et de la santé de base, l'accent a été mis sur l'importance d'intensifier les efforts de sensibilisation quant aux dangers de la grippe saisonnière et de la grippe H1N1. Il été signalé que 300 mille doses de vaccin ont été importés. Ces doses sont caractérisées par leur port des deux anticorps des virus responsables de la grippe saisonnière au cours des deux années précédentes en plus du virus de la grippe H1N1. La rencontre a été une occasion pour réaffirmer l'importance d'élever le niveau de veille sanitaire en vue de suivre l'évolution des maladies émergentes, au niveau international et détecter les risques de leur transfert en Tunisie, ainsi que les moyens de s'en prémunir, tout en dynamisant le rôle de l'observatoire de contrôle des maladies émergentes et ré-émergentes.