"Hier à la coupole d'El Menzah, fête citoyenne de la révolution en présence de milliers de personnes", "les réfugiés au milieu d'une chaîne de solidarité internationale", "la Libye s'enfonce dans le chaos" titrent à la Une les quotidiens tunisiens parus Dimanche 6 mars 2011. La presse tunisienne indique que le flux des réfugiés bloqués au point frontalier de Ras Jédir a sensiblement baissé après l'évacuation d'un grand nombre d'Egyptiens. Elle évoque aussi, l'arrestation de deux mille pillards et détenus en fuite. "La presse" titre "la STIR reste debout", précisant que la société était visée par des caciques de l'ancien régime qui voulaient en faire une affaire immobilière. Le journal s'intéresse au symptôme de la fièvre acheteuse, indiquant que les rues de la capitale se "sidiboumendilisent" de plus en plus. Sur ce même sujet, ''le Temps'' titre "vendeurs ambulants: Tohu-Bohu", et rend compte d'une enquête sur l"audience TV après la révolution: la grande revanche des chaînes "locales". Il commente, par ailleurs, le rôle des média dans la transition démocratique. "Le quotidien" présente un nouveau parti qui a reçu son visa légal le 2 Mars, le Mouvement national pour la justice et le développement, crée par un groupe d'universitaires et d'avocats. "Essabah " publie une interview d'un économiste, Moez Joudi, qui a indiqué que l'absence de confiance entraîne une baisse de la consommation et partant de la production et de l'investissement. "Echourouk" diffuse un entretien avec le juge "Mokhtar Yahyaoui" sur la commission d'investigation sur les affaires de corruption, lequel estime qu'elle constitue une justice parallèle, affirmant que par certains de leur agissements, ses membres peuvent faire disparaître les preuves des crimes. "Assarih" publie un entretien avec l'avocat des marins tunisiens kidnappés par les pirates en Somalie, qui a affirmé que les évènements sont en cours d'évolution pour leur libération.