La télévision et la radio, première source d'information sur les partis politiques TUNIS, 29 mars 2011 (TAP) - «La sécurité représente la principale priorité des tunisiens», révèle un sondage réalisé par «Global Management Services», bureau d'études tunisien spécialisé dans les études statistiques et quantitatives, et les sondages d'opinion. 70% des personnes interrogées placent le retour de la sécurité et de la stabilité au cœur des priorités, suivi par l'emploi avec 50,5%. La conférence de presse organisée, lundi après-midi, à Tunis pour présenter les résultats de ce sondage, fait état du retour en force de l'intérêt des Tunisiens pour la politique, avec 62% des personnes interrogées qui ont exprimé la volonté d'appartenir à un parti et de participer à la vie politique. Selon les résultats, 40% de la population ciblée s'intéresse à la politique générale du pays contre 48% qui ne porte aucun intérêt à ce domaine, dont 30% ne connaît pas les partis. Les partis les plus connus sont: le Rassemblement constitutionnel démocratique (20%), le Mouvement islamique «Ennahdha» (17,9%), le Parti démocratique progressiste (12,2%), le Mouvement démocrate socialiste (2,4%) et le Mouvement Ettajdid (2,2%). Selon les résultats de ce sondage qui a englobé un échantillon aléatoire de 1060 personnes des différentes catégories de la société tunisienne, M. Béji Caïd Essebsi, Premier ministre du gouvernement provisoire est la personnalité politique la plus connue par les Tunisiens avec 42% suivie par Cheïkh Rached Ghannouchi, président d'Ennahdha, avec 37% et au troisième rang, M. Mohamed Néjib Chebbi, fondateur du Parti démocratique progressiste, avec 28,4%, puis M. Foued Mebazaa, président de la République par intérim (16%) et M. Farhat Rajhi, ancien ministre de l'Intérieur, (9,7%). Concernant la nature du régime politique préféré, 41% sont pour le régime parlementaire, 16% pour le présidentiel et 34% pour un système mixte. Les personnes interrogées expliquent que les télévisions et les radios occupent la première place dans l'information sur les partis politiques, avec un taux de 28%, suivis par la presse écrite, avec 15%. Il convient de noter que ce sondage vise à connaître le degré d'intérêt porté par le tunisien à la politique ainsi que ses attentes et aspirations, après la révolution du 14 janvier 2011.