TUNIS, 7 avril 2011 (TAP) - Le Centre d'information, de formation, d'études et de documentation sur les associations (IFEDA) a organisé jeudi une conférence sur le cadre juridique de l'action associative. Cette rencontre de deux jours comportent des thèmes relatifs aux obstacles juridiques et socioculturels auxquels sont confrontées les associations tunisiennes aujourd'hui, en particulier, après la révolution du 14 janvier. L'expert Mohamed Haddar a donné une communication sur la situation juridique des associations en Tunisie, la réalité sur terrain et les changements possibles. Il a estimé que le tissu associatif demeure marginalisé et que son activité se limite à un petit nombre d'associations proches du pouvoir administratif. Beaucoup de cas de dépassement ont été relevés en raison de cette interférence a-t-il indiqué. M Haddar s'est prononcé en faveur de la mise en place d'un cadre juridique adapté aux principes de la révolution et des mutations que vit la société tunisienne.
De son côté, le président de l'association tunisienne de communication et des sciences de l'espace, M. Mustapha Masmoudi, a souligné dans son intervention intitulée " Les principes et les normes internationales de l'action associative " que le droit à l'action associative est garanti par plusieurs conventions internationales ratifiées par la Tunisie. Il a appelé à la nécessité de renforcer ce droit par de nouvelles lois plus adaptées au nouveau contexte dans le pays.