Washington, 16 avr 2011 (TAP) - La reprise mondiale est en tain de gagner du terrain et devient davantage auto-entretenue grâce à une croissance de la demande privée de plus en plus robuste, mais des risques baissiers subsistent toujours, ont estimé vendredi les ministres des Finances et Gouverneurs de Banque centrale des pays du Groupe des Vingt (G20) au terme d'une réunion à Washington. "Nous avons décidé de rester vigilants et de prendre les mesures requises pour conforter la reprise et réduire les risques", ont-ils souligné dans un communiqué conjoint à l'issue de cette rencontre tenue en marge des réunions de printemps de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). Les événements survenus au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et au Japon ont accru les incertitudes sur l'activité économique et les tensions sur les prix de l'énergie, ont encore estimé les ministres du G20, qui regroupe les principales puissances économiques et émergentes de la planète, affirmant avoir "pris note de l'existence de capacités de réserve adéquates pour répondre à la demande énergétique mondiale". Afin de renforcer le système monétaire international, les pays du G20 ont ainsi convenus de centrer leurs travaux, à court terme, notamment sur le suivi de l'évolution de la liquidité mondiale, l'analyse par pays des facteurs d'accumulation de réserves, le renforcement de la coordination pour prévenir les mouvements désordonnés et les désalignements persistants des taux de change et l'amélioration des outils destinés à renforcer les filets de sécurité financière mondiaux. Ils se sont également mis d'accord sur l'amélioration de la coopération entre les arrangements financiers régionaux et le FMI, le développement des marchés locaux de capitaux et des emprunts en monnaie locale et la définition de conclusions cohérentes pour la gestion des flux de capitaux, fondées sur l'expérience des différents pays, outre le besoin de renforcer davantage l'efficacité et la cohérence de la surveillance bilatérale et multilatérale du FMI, en particulier concernant la couverture du secteur financier ainsi que les politiques budgétaire, monétaire et de change.