TUNIS, 7 Mai 2011 (TAP)- Une foire du livre en ligne est lancée depuis le 29 avril pour se poursuivre jusqu'au 08 mai sur le site de Cérés Editions (ceresbookshop) avec au menu un large éventail de nouveautés 2011 dont deux livres brochés sur la révolution tunisienne et les changements que connaît la région arabe depuis la date du 14 janvier 2011: "Tunisie, Algérie, Maroc: la colère des peuples" de Martine Gozlan et une séance de dédicace le 14 mai à la libraire Al Kitab-La Marsa Présentation: "Qu'en est-il aujourd'hui après la révolution tunisienne? De grandes espérances ont succédé, au Maghreb, à de grandes douleurs. En Algérie, après sept ans de guerre civile et cent cinquante mille morts, un rêve se lève avec l'élection, en avril 1999, d'Abdelaziz Bouteflika à la présidence de la République. Au Maroc, la même année, l'accession au trône de Mohammed VI après la disparition de son père, Hassan II, devait mener le pays vers une transition démocratique. En Tunisie, depuis novembre 1987, Ben Ali s'était engagé à poursuivre et renforcer l'héritage laïque d'Habib Bourguiba, le père fondateur de la modernité et de la nation tunisienne. Or ces espérances qui devaient révolutionner l'existence des peuples ont été bafouées par les régimes en place. Dans quels buts et comment ont-ils procédé ? L'auteur de ce livre de 300 pages paru aux éditions Archipel (mars 2011) explore les chemins de cette trahison en emmenant le lecteur dans les rues d'Alger et de Tizi-Ouzou, les foyers de Tunis et les faubourgs de Casablanca. Elle s'interroge sur les lourdes conséquences de la persistance des frustrations de l'autre côté de la Méditerranée : vertige de l'immigration et montée du fondamentalisme font des tensions au Maghreb un enjeu français". "Les formes élémentaires du lien social en Tunisie" de Ridha Ben Amor, Editions L'Harmattan (2011) // Présentation: "Cet ouvrage constitue une contribution de poids à la réflexion sociologique concernant le lien social (familial, générationnel, résidentiel) en Tunisie. Il questionne notamment les formes de l'entraide dans le cadre des groupes primaires (famille, amis, voisins) à la lumière des changements sociaux ayant affecté la société tunisienne. En s'arrêtant plus particulièrement sur les solidarités intergénérationnelles et extra-familiales, l'auteur montre comment le lien social résiste au changement (nucléarisation de la famille, développement urbain, libéralisation économique). Examinant le lien social et l'entraide sous leurs multiples facettes, cet ouvrage en mentionne tout à la fois les dimensions du vivre ensemble, de la cohésion, de l'évitement, de la tension ou du conflit. Il en décrit minutieusement les contours territoriaux et la porosité des frontières entre catégories sociales. Il en discute les politiques associatives puis publiques au travers des formes d'implication de l'Etat dans le développement local. Enfin, cet ouvrage dense et riche en enquêtes tout autant qu'en lectures et en questions à leurs auteurs, inscrit la logique de solidarité dans celle du don et de la réciprocité : être solidaire c'est aussi savoir rendre ce qui a été donné, mais c'est simultanément affirmer le pouvoir du contre-don. La reconnaissance sociale devient alors un enjeu symbolique de la solidarité.