TUNIS, 24 nov (TAP) - L'Agence Nationale Anti-Dopage (ANAD), organise, les 24 et 25 novembre à la maison des fédérations à Tunis, un séminaire scientifique sur la lutte anti-dopage avec la participation d'experts de Suisse, Maroc, Libye, Algérie et Tunisie. Au programme du séminaire deux principaux volets : le premier portant sur les dernières nouveautés en matière de lutte anti-dopage et le dépistage des produits dopants, grâce notamment au "passeport biologique", une des techniques de pointe dans ce domaine, le deuxième sur la formation des agents de contrôle. Présidant l'ouverture du séminaire, M. Béchir Louzir, secrétaire d'Etat aux sports, a indiqué que "cette rencontres offre une nouvelle opportunité pour démontrer toute l'attention que nous portons à ce genre de débat qui offre un espace propice à l'approfondissement de la réflexion et des échanges de vues concernant les nouvelles méthodes et les nouveaux produits et les moyens de détection tels que préconisés par les instances internationales spécialisés". "A l'instar de plusieurs pays, la Tunisie, sous l'impulsion du président Zine El Abidine Ben Ali, a pris les mesures nécessaires pour adhérer aux conventions internationales visant la lutte contre le dopage", a-t-il souligné, affirmant que la Tunisie est l'un des premiers pays non européens à signer en 2003 la convention européenne de lutte contre le dopage et elle est aussi parmi les premières pays signataires de la convention internationale de lutte contre le dopage dans le sport depuis octobre 2006. M. Louzir a indiqué que la création de l'agence nationale de lutte anti-dopage en 2007 et du laboratoire nationale de contrôle du dopage en 2001 (le premier dans le monde arabe et le second en Afrique), en plus du centre national de médecine et des sciences du sport, constitue une parfaite illustration des grandes réalisations accomplies par la Tunisie en matière de lutte contre le dopage, et répond aux objectifs fixes par un programme d'action ambitieux visant la protection de la santé des sportifs, le respect de l'éthique médicale et sportive, l'assainissement du milieu sportif des risques de ce fléau, tout en préservant l'égalité des chances entre les sportifs dans les compétitions sportives. "Ces efforts ont été couronnés de succès, a-t-il fait remarquer, puisque la Tunisie, qui était membre du conseil de fondation de l'Agence Mondiale Anti-dopage en 1999, vient d'être proposée par la conférence des ministres africains des sports pour faire partie du comité exécutif de l'AMA, la plus haute instance internationnale de lutte anti-dopage". MM. Zakia Bartagi, directrice de l'Agence Nationale Anti-Dopage, a indiqué de son côté que "l'organisation de ces journées de lutte contre le dopage vise à faire connaître les nouveautés en matière le lutte contre les produits dopants, dont le passeport biologique, qui seront inclus dans le programme national de lutte anti-dopage, outre la formation de nouveaux contrôleurs de dopage". "L'ANAD oeuvre depuis sa création à concrétiser le slogan "pour un sport propre" par le biais de programmes de sensibilisation et d'éducation destinés aux jeunes en général et aux sportifs en particulier", a-t-elle ajouté. Mme Bartagi a indiqué que l'agence s'emploie aussi à prendre 3000 échantillons en 2011 comme le recommande l'Agence Mondiale de lutte Anti-dopage. Le nombre d'échantillons programmés pour 2009 est fixé à 200 échantillons et celui de 2010 à 2500. La séance d'ouverture s'est déroulée en présnce de MM. Mohamed Hédi Oueslati, directeur général du laboratoire national anti-dopage, Marcel Saugy, directeur général du laboratoire suisse de controle anti-dopage, Abderrazak Chakchouki, président du comité libyen de lutte anti-dopage, Mohamed Lahmiri, représentant du ministère marocain de la jeunesse, des sports et de la jeunesse et Abdelhamid Khoudairi, représentant du comité national olympique marocain.