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Tunisie : Tweeples arabes face aux œufs contre-révolutionnaires
Publié dans Tekiano le 06 - 10 - 2011

La première séance de débat qui s'est déroulée dans la journée d'ouverture du Meeting des Blogueurs Arabes à la cité des sciences a porté sur la possibilité de documenter les Révolutions Arabes par les Tweets. Cette discussion a réuni des tweeples qui se sont engagés durant les révoltes populaires des pays Arabes à relayer l'information et à amplifier les voix des manifestants. Manal Hassan de l'Egypte, Saudi Ahmed Al Omran de l'Arabie Saoudite, Hisham Al Miraat du Maroc, Ghazi Gheblawi de Lybie et Razan Ghazzawi de Syrie sont venus parler de leur expérience en tant que web-activistes et Tweeples pendant les Révolutions Arabes.
Œufs contre-révolutionnaires!
Dans son intervention, Manal Hassan (@Manal) a évoqué le bras de fer que les tweeeples égyptiens ont eu à mener face à la police-cybernétique du régime de Moubarak. C'est que les flics du web se sont mis, eux aussi, à twitter des photos truquées pour tenter de tromper l'opinion publique sur la nature des manifestations de la place Attahrir. «En Egypte on les a baptisés «l'armée des œufs» nous apprend-elle. Ce sont généralement des agents de la police qui créent plusieurs comptes sur Twitter, et qui ont très peu de followers. Ces mouchards ne prennent même pas la peine de changer leurs photos de profils, du coup, le point commun entre eux c'est que leur compte affiche la photo attribuée par défaut à tout nouveau Tweeple : un œuf. Leur rôle essentiel était de retoucher des photos prises par des internautes sur la place Attahrir. Je me souviens une fois qu'ils ont truqué une photo que j'ai partagée en modifiant un slogan contestataire écrit sur une banderole brandie par un manifestant, en transformant son contenu à un message de soutien au régime» a-t-elle dit.
Ghazi Gheblawi poursuit dans le même sillage soulignant que ce type d'actes est pratiqué dans le but de déconcentrer les web-activistes. «Ces fausses informations par ces policiers déguisés en internautes sont diffusées pour faire entrer les relais de la rue dans un cercle vicieux. L'idée est de déstabiliser les militants du web, les obligeant toujours à prouver la véracité du contenu qu'ils partagent plutôt qu'à continuer de couvrir l'évolution de la situation» déclare-t-il. Mais leur marée contre-révolutionnaire a fini par être tuée dans l'œuf, puisque la majorité des internautes n'y ont prêté aucune attention.
Le printemps Arabe allait se produire avec ou sans Twitter...
Interrogé sur le rôle qu'ont joué les réseaux sociaux pendant le soulèvement populaire de février dernier au Maroc, le blogueur Hisham Al Miraat réplique: «Je pense que les Révolutions Arabes allaient de toute façon aboutir. Les réseaux sociaux n'ont fait qu'accélérer leur avènement. Et attribuer la réussite du printemps Arabe aux réseaux sociaux serait déprécier le sang versé par des centaines de martyrs pour faire des pays qui se sont libérés ce qu'ils sont aujourd'hui».
Pour sa part, la blogueuse Razan Ghazzaoui a parlé de la difficulté qu'avaient rencontrée les journalistes –blogueurs pendant la Révolution en Syrie. «C'est certain que les journalistes, qui militaient en parallèle à leur activité professionnelle étaient contraints de sélectionner leurs informations, de manière à orienter les lecteurs vers les sujets relatifs aux droits de l'homme et à la démocratie. A cet égard, l'impartialité n'était pas vraiment de mise, car répercuter les positions officielles ne rendait service qu'à la dictature. Et c'est dans un pareil contexte que l'utilité d'être à la fois journaliste et blogueur devient palpable. Les infos censurées et interdits de diffusion par le biais des canaux classiques sont véhiculés à travers les blogs» souligne Razan Ghazzaoui.


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