En Tunisie, les risques sécuritaires ne sont pas plus importants que dans n'importe quel pays du monde. Alors, pourquoi le Royaume Uni campe-t-il sur ses positions et garde en l'état ses consignes d'interdiction de voyager dans notre pays, à l'intention de ses ressortissants ? A la lumière des efforts et des résultats enregistrés sur le plan sécuritaire, le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, Sabri Bachtobji a rappelé cela à l'ambassadeur de Grande Bretagne en Tunisie, Hamish Cowell et réitéré, vendredi 28 octobre 2016, l'appel lancé à la Grande Bretagne l'exhortant à revenir sur le « Travel warning » émis à l'adresse des voyageurs britanniques. En recevant l'ambassadeur, Bachtobji a estimé qu'une telle mesure aurait un impact positif sur l'économie nationale, en cette période délicate de l'histoire du pays, ainsi que sur l'image de la Tunisie en tant que pays sûr et stable, hôte de la conférence internationale sur l'investissement, les 29 et 30 novembre 2016. Selon un communiqué rendu public par le ministère des Affaires Etrangères, Hamish Cowell a réaffirmé la disposition de son pays à continuer de soutenir le processus démocratique en Tunisie, saluant par la même occasion, les efforts qui y sont consentis pour lutter contre l'extrémisme et le terrorisme. Selon Cowell, la conférence internationale sur l'investissement fera office de vitrine pour l'ensemble des incitations offertes en Tunisie pour les investisseurs étrangers, notamment, après l'adoption d'une nouvelle loi sur l'investissement.
