La décision européenne d'inclure la Tunisie dans la liste noire des paradis fiscaux fait planer l'incertitude sur le climat économique et financier de la Tunisie. Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue français Macaron à Paris, le président Béji Caïd Essebsi a exprimé lundi son étonnement pour la classification de la Tunisie parmi les paradis fiscaux non coopératifs avec l'Union Européenne en matière de gouvernance de l'imposition. Essebsi a considéré qu'il s'agit là d'une décision injuste qui ne reflète pas la profondeur des relations tuniso-européennes et les réformes engagées par la Tunisie. Il s'est dit, à cet égard, confiant dans le soutien de la France aux efforts déployés par la Tunisie pour la révision de cette liste. Cette déclaration a été faite par le président tunisien lors de la séance de travail qu'il a eue avec le président Emmanuel Macron au Palais de l'Elysée. De son côté, le président français Emmanuel Macaron s'est félicité des efforts de la Tunisie en matière de bonne gouvernance et de transparence. Il a promis dans ce cadre de déployer tous les efforts pour aider à la révision de la liste européenne des pays non coopératifs dans ce domaine dans les plus brefs délais.
